Les agglomérations de Lyon, Saint-Étienne, Bourgoin et Vienne se sont engagées dans la constitution d’un syndicat métropolitain des transports et d’un titre de voyage unique qui permettra de voyager sur tous les réseaux.
En Ile-de-France, on parle maintenant de “Pass Navigo”, mais le terme de « carte orange” est encore largement employé pour désigner le titre de transport qui permet de se déplacer dans toute l’aire métropolitaine avec une tarification par zones. Les agglomérations de Lyon, Saint-Etienne, Bourgoin et Vienne, qui représentent un bassin de population de deux millions d’habitants, ont l’ambition de développer un système analogue. Le 19 janvier, à Givors, dans la Maison du fleuve Rhône, a été signé un protocole d’orientation pour la création d’un syndicat métropolitain des transports. C’est la première action concrète du Pôle métropolitain, également appelé le “G4”, créé en décembre dernier par les quatre regroupements de communes.
Entre le Grand Lyon, Saint-Étienne Métropole, Porte de l’Isère et ViennAgglo, on dénombre chaque jour 45 000 déplacements domicile-travail. Essentiellement en voitures particulières. Pour faciliter l’usage des différents réseaux de transports en commun, l’idée est donc de développer un nouveau titre type “carte orange”, qui s’appuierait sur la carte OùRA ! développée par la Région Rhône-Alpes et la SNCF, offrant la possibilité de voyager sur les différents réseaux, quelles que soient les autorités organisatrices.
En complément, pour améliorer l’accès à ces réseaux, le G4 veut développer les parcs-relais de stationnement. La mutualisation des moyens pourrait également permettre d’augmenter l’offre de transports. “On va pouvoir faire baisser les coûts, notamment en matière de commandes et d’entretien du matériel”, a souligné Bernard Rivalta, président du Syndicat des transports en communs lyonnais (Sytral) et par ailleurs conseiller municipal vénissian.
Les quatre composantes du Pôle métropolitain doivent maintenant solliciter le Conseil régional (les transports interurbains relèvent de sa compétence) et les Conseils généraux concernés (Isère, Loire et Rhône) pour les associer à la démarche. Selon Bernard Rivalta, “Michel Mercier est d’accord”.
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