La Bouvet-Guyane, randonnée solitaire à travers l’Atlantique sur des canots à rames, en est à sa troisième édition. Mais c’est la première fois qu’elle part de Dakar. Là où se trouve Jean-Christophe Lagrange, professeur de physique au collège Paul-Éluard depuis mercredi dernier. Ambiance sur place avec Michel Horeau, co-organisateur de cette transat.
Le froid. L’Afrique offre généralement douceur et même chaleur en hiver. Eh bien ce ne fut pas du tout le cas la semaine dernière. Michel explique: “Depuis notre arrivée et jusqu’à ce week-end, il soufflait un vent violent de NE sur la région. Le thermomètre est tombé à 13° et la nuit il faisait frisquet d’autant plus que nous sommes situés au nord de la presqu’île du Cap Vert. » Heureusement des conditions plus en phase avec les normales saisonnières se sont installées depuis hier et devraient perdurer jusqu’au moins dimanche, le jour du départ.
La sérénité. C’est le mot qui semble convenir à l’ambiance qui plane sur le terre-plein où sont alignés les 23 canots à rames de la course. « En l’espace de deux jours, tous les bateaux ont été sortis de leurs containers et transportés sur place. Depuis vendredi, tout le monde travaille tranquillement sur son bateau. » L’ambiance est calme, studieuse mais détendue. « On se donne des coups de main. Le stress du départ ne s’est pas encore emparé des rameurs, certains déjà solitaires, d’autres venus avec un copain pour les aider ou avec leur compagne. Les rameurs ont dû se présenter aux différents contrôles avec un bateau en ordre de marche. Tout cela fait que le niveau de leur préparation est bien au-dessus de ce qu’on a connu lors des deux précédentes éditions ».
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