Le 13 octobre, après qu’un professeur du lycée professionnel Marc-Seguin avait été visé par le jet d’un projectile, ses collègues avaient exercé leur droit de retrait, relevant qu’il s’agissait du neuvième incident depuis début septembre. Cinq jours plus tard, le proviseur et une délégation d’enseignants de la cité scolaire étaient reçus au rectorat par son secrétaire général.
Pourtant inscrit dans le Réseau Ambition Réussite (RAR), le lycée professionnel Marc-Seguin a perdu sept postes de vie scolaire à la rentrée, ce qui a réduit considérablement le taux d’encadrement des élèves. C’est pourquoi les enseignants ont demandé au représentant du recteur “le rétablissement de ces postes, la limitation des classes à 24 élèves, le retour aux dédoublements des années précédentes avec les moyens humains adéquats, ainsi que la création d’un espace de prévention pour les élèves”.
À l’issue de cette rencontre, Olivier Champoussin, secrétaire départemental du syndicat CGT Educ’Action et professeur à Marc-Seguin, restait déçu. “Rien de très concret a été annoncé, si ce n’est le redéploiement au sein de l’établissement d’une quinzaine d’heures d’enseignement. Concernant notre demande de surveillants, il nous a été répondu que c’est impossible.”
Contacté par « Expressions », le secrétaire général du rectorat confirmait seulement que « les contraintes et les besoins de l’établissement dans le cadre actuel et dans celui de la préparation de la rentrée 2012 avaient été largement évoqués”. Il a cependant assuré à la délégation que les services académiques portaient « une attention particulière » aux conditions de travail à Sembat-Seguin. Il s’est également engagé à ce que d’autres rencontres soient organisées dans les semaines à venir. Bien sûr, cela ne fait pas des postes.
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