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Situé au cœur du centre-ville de Vénissieux, le Bureau d’information jeunesse (BIJ) vient d’obtenir le renouvellement de sa labellisation IJ. Décerné par les services de l’État, ce label avait été obtenu une première fois en 2020. C’est une marque de qualité. Il garantit aux jeunes un accès à une information fiable dans de nombreux domaines de la vie quotidienne et leur permet d’être accompagnés à différentes étapes de leur parcours scolaire et professionnel.
« Le BIJ est un acteur clé pour accompagner les jeunes, a affirmé Michèle Picard, maire de Vénissieux, lors de la soirée de valorisation du label, jeudi 13 février. C’est un espace d’accueil et d’orientation pour les 11-30 ans et leurs familles. Vous apportez de l’écoute, des repères et du soutien dans les démarches scolaires et professionnelles. Vous menez des actions engageantes, vous aidez à obtenir les premières expériences professionnelles, à passer le permis. Je suis fière d’annoncer le renouvellement de ce label, qui est une reconnaissance du travail accompli. Vous êtes devenus un lieu de référence pour la jeunesse vénissiane. »
Près de 3000 visites en 2024
Depuis son ouverture, le BIJ a vu sa fréquentation fortement augmenter, passant de 1 876 visiteurs en 2014 à 2 942 en 2024. Ses projets se sont également développés, permettant aux jeunes d’être sensibilisés à de nombreuses thématiques, telles que l’éducation aux médias, la recherche de stages (codes et postures à adopter), la santé mentale et les compétences psychosociales, ainsi que la lutte contre le décrochage scolaire.
Le BIJ permet aux jeunes de financer une partie de leur BAFA en échange de l’animation d’ateliers de sensibilisation aux questions d’addiction entre pairs.
Le BIJ offre aussi aux jeunes vénissians de nombreuses opportunités telles qu’une bourse pour financer leur permis de conduire, la participation à des dispositifs comme les chantiers jeunes ou encore les soirées Apéro Code, des sessions de formation au Code de la route animées par des moniteurs stagiaires de l’auto-école CER-V. Par ailleurs, pour certains jeunes, une partie du BAFA est financée en échange d’une sensibilisation aux questions de santé sexuelle et aux addictions auprès de leurs pairs.« C’est important d’être sensibilisé sur ces sujets et d’en parler aux gens de notre âge, témoigne une participante. Nous avons un autre point de vue sur la façon d’agir, et il est souvent plus facile de discuter entre jeunes. »
Pour Michèle Picard, ces actions sont essentielles : « Il est primordial d’accompagner les jeunes vers l’autonomie par la connaissance de leurs droits sociaux et de les sensibiliser à la citoyenneté en leur apprenant à s’informer, à échanger et à communiquer avec leurs pairs. Offrir un espace d’information et d’orientation, c’est donné aux jeunes le pouvoir d’agir. »
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