Le 9 septembre 2024, aux alentours de 5 heures du matin, des riverains signalaient une déflagration. « Alors que les travaux de raccordement du gymnase Tola-Vologe au réseau de chaleur urbain n’étaient pas encore terminés, une explosion du ballon de la chaudière a causé d’importants dégâts, rappelle Aurélien Scandolara, adjoint au patrimoine. Cet incident a touché les locaux techniques, la salle de sport et les sanitaires du gymnase, ce qui a entraîné la fermeture immédiate de l’équipement. »
La Ville et la société Dalkia, en charge de la maintenance de l’installation de la chaudière, ont alors engagé des discussions pour parvenir à un accord rapide. « Afin d’éviter une procédure contentieuse longue et coûteuse, un protocole d’accord transactionnel a été signé, précise Aurélien Scandolara. Celui-ci déterminait les obligations de chaque partie pour accélérer les travaux de remise en état. »
En vertu de cet accord, Dalkia acceptait d’assumer l’intégralité des coûts de réparation tandis que la Ville prenait en charge le remplacement du matériel endommagé (petits équipements et matelas sportifs) ainsi que le nettoyage du site, pour un coût total estimé à 12 000 euros.
Solidarité sportive
La commission de sécurité réunie le 8 janvier, a validé la réouverture, attestant de la conformité de l’équipement, toutes les conditions de sécurité étant désormais réunies. « Sans cet accord, il aurait été difficile, voire impossible, de rouvrir le gymnase aussi rapidement », ajoute l’élu.
Du côté des utilisateurs*, la réouverture est accueillie avec satisfaction. Nacer Khamla, premier adjoint en charge de la politique sportive, revient sur cette période difficile : « Pendant la fermeture, nous avons dû réagir rapidement pour limiter les perturbations. Nous avons tenu les clubs informés de l’avancée des travaux et cherché des solutions adaptées. Le club de tennis (MVT) a pu reprendre ses activités en priorité grâce au nettoyage rapide des courts, même si l’électricité, l’eau et l’éclairage étaient indisponibles. »
Le premier adjoint salue également la solidarité entre les associations sportives. « Certaines d’entre elles ont généreusement proposé leurs créneaux horaires pour aider les clubs impactés. Par exemple, Vénissieux Handball, le principal utilisateur du gymnase, a collaboré étroitement en acceptant d’évoluer au gymnase Jacques-Anquetil quand il était disponible. Même le club de handball de Décines a accueilli un match officiel. La réouverture en cette mi-janvier témoigne de l’efficacité des décisions prises depuis septembre. La Ville s’en félicite. »
*Les utilisateurs : Vénissieux handball, CLAM-V Basket, Moulin-à-Vent Tennis, collège Honoré-de-Balzac (UNSS), école du Moulin-à-Vent, association Vénissieux Solidarité Culturelle, Equipements polyvalents jeunes, centres sportifs du mercredi.
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