Près de l’allée des Douglas, entourée par des sapins et des chênes, deux transats en bois s’intègrent dans le décor d’une petite clairière. Ce mobilier, façonné en bois de châtaignier, est une invitation au farniente. Un panneau informe le promeneur : « Bienvenue dans une zone calme ». Un flash sur le QR Code dévoile la position de deux autres havres de paix, à l’abri du bruit que peuvent générer les sportifs du stade du Rhône et le trafic du périphérique Laurent-Bonnevay : le plus au nord est situé près du boulevard Émile-Bollaert ; un troisième espace est installé au-delà de l’allée Cavalière, au sud de l’hippodrome.
La Métropole a investi environ 20 000 euros pour l’ensemble de ces équipements. « Ce n’est pas du mobilier que l’on trouve dans le commerce, explique Pierre Athanaze, vice-président délégué à l’environnement, lors de l’inauguration, lundi 7 octobre. Le bois est issu de nos parcs. Nous valorisons les arbres morts. »
Ces aménagements sont l’un des volets du Plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE). Sonomètre en main, un technicien d’Acoucité, l’observatoire de l’environnement sonore de la Métropole, est formel : « L’appareil indique 48 décibels. À titre de comparaison, une conversation se situe autour de 60 décibels. »
Derniers commentaires