En arabe, dabkeh ou dabké signifie littéralement « coup de pied ». Mais c’est surtout le nom donné à une danse folklorique pratiquée dans l’ensemble du Levant : en Syrie, au Liban, en Jordanie et bien sûr en Palestine. Menée aussi bien par les hommes que par les femmes, elle est le plus souvent dansée dans les mariages, les banquets et autres grandes occasions.
Mais le dabké est aussi un fort marqueur culturel. « C’est bien plus qu’une simple danse de divertissement, c’est considéré comme une forme d’expression et de résistance », indique l’association Jénine Vénissieux, qui coorganise la soirée du 19 septembre avec le collectif 69 Palestine.
Le groupe de jeunes danseurs qui se produira à partir de 20 heures sur la scène de la salle Joliot-Curie est originaire d’Askar, un camp de réfugiés palestiniens situé dans la banlieue de Naplouse, en Cisjordanie.
Avant le spectacle, entre 18 et 20 heures, le public pourra assister à une conférence sur la situation dramatique à Gaza avec plusieurs témoignages.
Solidarité Palestine, jeudi 19 septembre, de 18 heures à 21h30, à la salle Joliot-Curie. Buvette et restauration sur place. Prix libre à partir de 5 euros. Infos réservation au 06 49 85 59 84.
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