Vous étiez programmé l’an dernier mais le mauvais temps vous a contraint à annuler le concert. Vous devez être heureux de vous retrouver ici ?
Hawa : Nous ne sommes pas encore sur scène.
Rémy : Nous sommes contents d’être là, nous avons attendu une petite année.
D’où vient le nom du groupe ? Break, c’est la rupture avec ce qui s’est fait avant ?
R. : C’est un mot en rapport avec la culture break dance : le break beat, la base rythmique. Nous avons rajouté Da, qui signifie « the » dans l’argot slang. Une partie de ma famille vit aux États-Unis et j’avais un t-shirt avec « Da Butt », « mes fesses ».
Quand s’est formé le groupe ?
H. : C’était en 2017 et nous avons sorti notre premier album en 2018. Nous étions trois à l’époque et c’était un projet studio au départ. Le label La Ruche a entendu le projet, ça s’est enchaîné et nous avons eu la chance d’avoir un tourneur.
Même s’il est parfois curieux de toujours vouloir coller des étiquettes, comment définir votre musique ?
R. : C’est un mélange de plein de choses, basées sur la culture hip-hop et le RnB. Nous avons également un socle de soul et de groove, porté par Hawa.
Parlez-nous de Steady, votre nouvel album…
H. : Il est sorti le 14 juin. C’est une parenthèse enchantée. Nous sommes allés au bout d’une envie, d’un plaisir. Il ne sort pas de nulle part mais a la même dynamique que notre premier album. Avec sa spontanéité, il rend hommage au rock steady et au reggae des 70’s à travers nos propres morceaux.
On va l’entendre ce soir ?
R. : Non, nous venons défendre ici notre troisième album, sur lequel repose la tournée. Nous y ajoutons un morceau de Steady. À la rentrée, nous allons travailler ce projet reggae.
Vénissieux est important pour vous ?
H. : Il y a eu la résidence à « Bizarre ! » et, avant, tous ces festivals auxquels j’ai assisté en tant que spectatrice, des Nuits métisses aux Fêtes escales. Et mon premier boulot était auprès des personnes handicapées, près du parc de Parilly.
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