Plus de 500 personnes ont participé à la Place de l’emploi, durant la matinée du jeudi 27 juin. Neuf mois après s’être installé place Léon-Sublet, le village itinérant de France Travail faisait cette fois-ci étape au stade Laurent-Gérin, dans le quartier du Charréard. 40 entreprises, organismes de formation et partenaires de l’emploi et de l’insertion étaient de la partie.
« Nous avons la chance de compter sur de nombreuses entreprises accueillantes, signataires de la Charte de coopération de la Ville et de la Charte des 1 000 de la Métropole de Lyon, rappelle Ferreol Palau, directeur de l’agence locale de France Travail. Lorsque les candidats ne trouvent pas le poste qu’ils souhaitent dans leur secteur, nous leur conseillons vivement d’effectuer une immersion dans une structure. Sur un CV, ça fait la différence. »
Certains candidats ont fait de la route pour se « vendre ». C’est le cas de Tara (27 ans), étudiante à l’Idrac (Lyon 9e), venue de La Part-Dieu. « Je cherche une alternance dans les achats, idéalement chez Renault Trucks. Ce n’est vraiment pas évident. Même si l’industrie recrute, les candidats sont nombreux. Il est toujours difficile de décrocher un entretien. »
Après avoir confié deux CV en une demi-heure, Christian reste déterminé. Ce quadra est bien rodé à ce type de rendez-vous. « Je me positionne toujours sur ces événements. J’en ai profité pour relancer une entreprise que j’ai sollicitée dernièrement lors d’un job dating. Rien de tel que le contact direct !Je cherche une formation en logistique. J’ai besoin de monter en compétences. »
Diverses structures étaient mandatées pour guider les visiteurs. Ainsi, le cabinet vaudais Nes & Cité, spécialiste de la diversité et de l’égalité des chances, était là pour favoriser le lien entre candidats et recruteurs. « On travaille avec des entreprises qui recrutent, explique Rami, alternant en Master Ressources humaines. Il y a de gros besoins en chauffeurs poids lourds et facteurs. »
Les représentants de #jenesuisPASunCV, le dispositif de recrutement inclusif, ont rapidement écouler leur stock de 300 tracts. Et n’ont pas manqué de prodiguer quelques conseils. « On explique qu’il est important de prendre son temps, raconte Jean-Louis. Et de rencontrer des entreprises qu’on n’a pas forcément ciblées. La reconversion touche de plus en plus de monde. »
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