Fin 2023, un décret décidait le passage dans le giron de la politique de la ville de trois quartiers de Vénissieux — la Borelle, le Monery et les Marronniers. Lesquels rejoignaient sur la liste des QPV, les secteurs des Minguettes-Clochettes, de Duclos-Barel et des Acacias.
Dont acte : lundi 11 mars, les élus métropolitains ont voté en faveur du contrat de ville Engagements Quartiers 2030, lequel intègre ces nouveaux QPV. « La Métropole a [par ailleurs] identifié des quartiers populaires métropolitains, des secteurs de pauvreté qui, sans atteindre les difficultés des QPV, méritent une attention des politiques publiques et pourront bénéficier de dispositifs spécifiques », précise-t-on à la Métropole. À Vénissieux, le quartier Joliot-Curie est concerné par cette classification.
Rappelons que le contrat de ville doit permettre la mise en place et le financement de nombreuses actions, dans des domaines variés comme l’emploi, l’éducation et la réussite, la transition écologique, l’accès aux droits, les transports, la culture, le sport ou encore la santé. « Ce contrat s’inscrira dans les orientations nationales posées par la secrétaire d’État chargée de la Ville, Sabrina Agresti-Roubache », explique-t-on à la Métropole.
« La politique de la ville est un outil essentiel pour compléter les politiques de droit commun, qui sont celles qui doivent faire reculer les inégalités, commente Pierre-Alain Millet, conseiller métropolitain (groupe « Communistes et Républicains ») de Vénissieux. [Le contrat de ville Engagements Quartiers 2030] peut être incitatif à l’innovation, au débat, à la mobilisation de tous les acteurs de la politique de la ville, qu’il faudra suivre, bien sûr, et nous serons attentifs aux formes de participation qui seront proposées. »
« Rien n’a été tranché, nationalement, sur le devenir des conseils citoyens et, si on ne peut que constater leurs limites et difficultés, il reste que l’enjeu de la participation reste fondamental, poursuit l’élu. Si la rénovation urbaine a marqué des points, transformé de nombreux quartiers — pas tous cependant —, il reste que la rénovation sociale reste un immense chantier pour lequel les forces vives sont d’abord les habitants. »
Derniers commentaires