Lors du contrôle de la boulangerie Pyramide, les agents de la Direction départementale de la protection de la population ont relevé 11 manquements graves aux règles de l’hygiène. L’arrêté préfectoral fait état de « présence et traces de nuisibles (mites alimentaires et déjections de souris) », de « denrées périmées », d’un « défaut de nettoyage de locaux de production et de stockage et des équipements », de « l’absence de plan de maîtrise sanitaire », ou encore de « l’absence de traçabilité systématique des matières premières et des produits finis et semi-finis ».
Le service préfectoral considère que « la poursuite de l’activité, dans les conditions constatées, constitue une menace importante pour la santé des consommateurs en raison de la probabilité importante de contaminations (microbiologique, chimique, physique) et des risques d’intoxication qui en résultent. »
Quatrième fermeture administrative en un mois
Pour rouvrir au public, les gérants devront réaliser 46 mesures correctives. Parmi lesquelles, respecter la température de conservation des denrées, effectuer leur rotation quotidienne, afficher l’origine des viandes, supprimer le stockage à même le sol, désencombrer les locaux, mettre en place un plan de lutte efficace contre les nuisibles et rénover les murs, sols, plafonds et portes, et nettoyer. Un agent de la DDPP se déplacera pour vérifier l’effectivité de ces corrections avant de donner son feu vert pour la réouverture.
En février, la DDPP avait obligé trois autres établissements à baisser le rideau pour des raisons d’hygiène : la boulangerie Dallery-Pittié (place Léon-Sublet), le Tandoori House (avenue Jean-Jaurès), et Ciao Nonna (rue Simone-Veil). Toutes ont pu se mettre en conformité pour rouvrir leurs portes. Le Café de la Paix (place de la Paix) avait été contraint de mettre son activité restauration en sommeil tout en maintenant son bar ouvert.
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Nous n’avons pas réussi à joindre le gérant de l’établissement.
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