Le 7 février, de nombreux porteurs de projet n’ont pas hésité à pousser la porte de la CoCotte, aux Minguettes, où se déroulait l’un des cinq ateliers organisés dans le département.
Tous les participants n’en étaient pas au même stade mais ressentaient le besoin d’échanger avec leurs pairs. « On se nourrit toujours d’autres projets, estime Namir Bouguettaya (33 ans). Cela permet de dégager des axes d’amélioration. Le danger, c’est de rester dans sa bulle. » L’Adie accompagne cet ancien contrôleur qualité à propulser Livavel, sa société de livraison à vélo. « J’ai été immatriculé le 2 janvier, poursuit-il. Je reçois mon triporteur en mars. Je me spécialise dans la gestion du dernier kilomètre, pour les particuliers et les commerces de proximité. »
« Être accompagné est rassurant »
Morgan Fink, quant à lui, s’est officiellement lancé il y a près de deux mois. Pâtissier depuis 5 ans suite à une reconversion, il avait été licencié après un accident du travail. « Mon projet est déjà réalisé, précise-t-il. Ça s’appelle MF Pâtisserie. J’ai mon laboratoire de fabrication. Je livre pour des événements comme des mariages. J’ai également des clients qui viennent récupérer des commandes. Je commence en tant qu’autoentrepreneur. Mais avec l’Adie, je vais essayer de changer de statut, pour être suivi par un comptable. Être accompagné est rassurant. Quand on se lance dans l’entrepreneuriat, on est toujours un peu anxieux. »
Sophia Ghrab (46 ans) est sur le point de plonger dans le grand bain. Cette Vénissiane et son associé vont développer leur activité de chargés de mission aux entreprises, dans l’événementiel et l’immobilier. « J’ai été comptable et enquêtrice, raconte cette quadragénaire un peu ‘touche à tout’. Pour le volet événementiel, nous allons contrôler les stands de nos clients. Pour l’immobilier, nous allons réaliser les états des lieux. Nous sommes mobiles et notre seul outil de travail est notre tablette tactile. »
Derniers commentaires