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Centre social de Parilly : les traces de la convivialité

Ce 7 novembre, le centre social de Parilly exposait « La peinture et l’empreinte », résultat d’ateliers artistiques menés par Julie Digard avec de jeunes enfants de 10 mois à 2 ans et leurs parents.

« Ça tue ! J’adore ! »

Cette maman ne peut s’empêcher d’exprimer son admiration devant le résultat des ateliers menés au centre social de Parilly par l’artiste Julie Digard et de jeunes enfants de 10 mois à 2 ans, accompagnés par leurs parents.

« Je suis artiste intervenante aux ateliers Henri-Matisse et, dans ce projet avec le centre social, je voulais construire un atelier avec des parents et des enfants tout-petits autour de la peinture et de la question de la trace. Nous avons fait trois séances avec douze duos parent-enfant. Ils ont fabriqué leur peinture comestible, à base de farine, de sel et de colorants, ont fait leurs teintes, puis ont expérimenté sur le papier en mettant la peinture sur les mains ou les pieds pour laisser des traces. Ensuite, ils l’ont fait aussi sur du tissu. Ils avaient de petits objets à disposition, éponges ou pots de faisselles troués. La troisième séance a été un travail collectif, pour sortir du duo. »

Une visite au centre d’art Madeleine-Lambert a également été programmée, pour découvrir l’exposition de Ceren Oykut. Ce partenariat entre le centre social et le centre d’art a visiblement créé beaucoup d’enthousiasme. Julie déclare que c’est pour elle « une très belle découverte » et qu’elle aimerait retravailler avec des tout-petits. « C’était tout aussi important pour la relation qui s’est créée entre le parent et l’enfant. Les mamans avaient aussi le droit d’expérimenter, c’était vraiment un duo ! »

Cette exposition, La peinture et l’empreinte, fut montrée le 7 novembre. Et, bien sûr, les mamans étaient ravies. « C’était magique, reconnaît Samia, et nous avons eu un super accueil. Tout le monde était à l’écoute, bienveillant. Ma fille, qui a 17 mois, a évolué depuis qu’elle vient ici. »

Hajer est la maman d’une petite âgée d’un an. « Ça nous a donné des idées pour occuper les enfants à la maison. » Les deux ont apprécié ces ateliers « ludiques, où les enfants chantaient, applaudissaient » car « c’est important pour les enfants de se sociabiliser ». Elles remercient « le milieu associatif qui est vraiment de qualité » et se réjouissent de participer aussi, le vendredi, à des moments culinaires chaleureux, où chacune des participantes présente aux autres la cuisine de son pays.

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