La vitesse des automobilistes a été au centre des discussions lors de l’assemblée générale du conseil de quartier Pasteur/Monery. Et plus particulièrement, la route de Corbas : « Il n’y a plus de priorité à droite pour calmer les conducteurs, alerte une habitante. Les voitures vont vite et on a beaucoup de rodéos. »
Un constat partagé par les élus présents lors de la réunion. « On ne vous a pas oubliés, il y a une vraie problématique de vitesse, confirme l’adjoint à la voirie, Lanouar Sghaier. Des aménagements ont été faits sur la route de Corbas pour permettre aux bus de ne plus s’arrêter suite à une demande des habitants du quartier qui souhaitaient faire le trajet en bus de Corbas à Gare de Vénissieux plus rapidement. »
Pour lutter contre la vitesse excessive, la Ville et la Métropole se sont engagées à réaliser une étude de circulation sur cet axe, qui est de compétence métropolitaine. « On l’aura certainement en 2024, on va faire au plus vite », rassure Lanouar Sghaier. L’enquête va être axée sur trois axes problématiques : la route de Corbas, l’avenue Jules-Guesde et l’avenue Francis-de-Pressensé.
Sécuriser les abords des écoles
Mais cette route n’est pas la seule pointée du doigt par les habitants qui alertent aussi de la dangerosité des rues près du groupe scolaire Louis-Pasteur, de l’école Max-Barel et du collège Louis-Aragon.« La sécurisation des écoles est une priorité pour la municipalité », affirme l’élu.
Devant le groupe scolaire Louis-Pasteur, une bordure de 50 mètres vient tout juste d’être installée pour empêcher les voitures de doubler les bus. « D’autres aménagements similaires vont être réalisés devant l’école Max-Barel où là aussi, la vitesse est excessive. Au croisement des rues Salvador Allende et Novy Jicin, nous allons faire un grand plateau ralentisseur », a déclaré l’adjoint. Il a tenu à revenir sur la végétalisation de l’école Max-Barel, réalisée cet été, et a annoncé que ce sera au tour du groupe scolaire Louis-Pasteur pour l’été 2024.
Quelques habitants ont également souhaité partager leurs désillusions concernant le square Bela-Bartok : « Il y a des nuisances sonores et c’est devenu un squat pour les chiens et leurs matières fécales », dénonce une habitante. Michèle Picard, maire de Vénissieux, a profité de ce moment pour rappeler qu’une commission contre les incivilités venait d’être créée pour répondre à ce type de problématique. « On ne peut pas mettre un policier derrière chaque habitant. La réponse ne peut être que collective », affirme-t-elle.
Un point a aussi été fait sur l’avenir de la rue Beethoven afin d’informer les habitants sur les changements à venir. Une nouvelle réunion publique sur le sujet devrait être organisée avant la fin de l’année.
Marie Anne
15 novembre 2024 à 9 h 51 min
D’accord avec le maire on ne peut pas mettre un policier derrière chaque habitant mais la police peut effectuer des contrôles de vitesse et verbaliser, les refus de priorité sont également fréquents (verbalisables également) ne parlons même pas du stationnement en double file devant les commerces. c’est infernal!