« C’est mon quatorzième livre de poésie et je n’en écrirai plus ! » À près de 80 ans, le Vénissian Guy Créquie semble décidé à délaisser son clavier mais sait-on jamais. Il vient de publier aux éditions Maïa ces Pensées transmises à nos successeurs, un recueil de poèmes préfacé par le directeur d’une revue de poésies italiennes, Angelo Manitta, et illustré par Alain Fernandez Ferreira. Il publiera encore d’ici la fin de l’année son énorme travail sur les conflits et la paix, L’Humanisme et ses diverses filiations à l’épreuve de la guerre. Et il pense déjà, pour 2024, à un recueil d’articles écrits de 2007 à aujourd’hui, qu’il intitulerait L’Actualité sociale en France et dans le monde.
Quelles sont donc ces pensées que Guy Créquie veut nous soumettre ? « Je parle de la nature, de la femme, de l’amour, du dialogue entre les civilisations… » Il l’explique dans l’avant-propos du livre, la poésie a beaucoup à transmettre, malgré l’ignorance des grands médias à son encontre. Et ce message, il veut le faire passer « avec une modeste mais cependant farouche détermination ».
Lui qui se qualifie d’« observateur social » ne peut s’empêcher, à l’issue de ce recueil poétique, d’apostropher les candidats à l’élection présidentielle : « Quel soutien entendez-vous apporter aux créateurs d’idées humanistes et républicaines ? »
C’est justement d’humanisme dont il sera question dans son quarantième livre. « Il sera prêt en fin d’année mais, à l’occasion de la Journée internationale de la paix, le 21 septembre, une campagne de prévente est lancée sur le site Simply Crowd. J’ai cherché dans l’histoire de l’humanité toutes les idées énoncées sur la guerre et la paix. C’est un travail considérable ! J’y ai même inclus un chapitre sur la violence sociale et les émeutes urbaines. »
Enfin, un autre sujet préoccupe Guy Créquie, qui vient d’écrire à ce sujet à la ministre de la Culture, celui de l’édition et du droit de propriété sur les idées. « Depuis Condorcet et Beaumarchais, en passant par Jack Lang, Jack Ralite et un texte européen datant d’il y a deux ans, beaucoup de choses ont été faites sur la propriété littéraire. Aujourd’hui, qui veut publier peut le faire à compte d’auteur, à compte d’éditeur ou en auto-édition, laquelle demande beaucoup de temps. On ne devrait pas laisser proliférer toutes ces propositions de comptes d’éditeur qui comportent beaucoup de pièges. Le gouvernement devrait légiférer, pour aider à la fois les auteurs et les éditeurs. »
« Pensées transmises à nos successeurs« , éd. Maïa, 19 euros.
« L’Humanisme et ses diverses filiations à l’épreuve de la guerre« , éd. Maïa : prévente sur le site Simply Crowd.
Séances de dédicaces : le 1er octobre au Salon handi-inclusif du livre Handimat de Vernaison.
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