Au Charréard, l’ouverture du Vival au premier trimestre 2023 est venue reconstituer l’offre commerciale du quartier. Le pôle de la rue Saint-Exupéry, vétuste et enclavé, était en fin de course depuis quelques années. La pizzeria, la boucherie et la supérette avaient été les premiers à baisser le rideau. Aujourd’hui, le vieil immeuble d’un étage est rasé. Le promoteur Alila, qui avait acquis le foncier, y bâtira un bâtiment de trois niveaux qui abritera 17 logements locatifs intermédiaires.
La relocalisation des locaux a été réalisée avenue Jacques-Duclos, sur un emplacement plus vendeur. Les aménagements se sont étalés sur quatre ans. La pharmacie a montré la voie dès 2019, à l’angle du boulevard Coblod. La supérette, gérée par une nouvelle équipe, a suivi en 2021. Le tabac – sans presse – a saisi le dernier bail disponible dans le projet immobilier Novatio.
Deux dépôts de pain, à défaut d’une boulangerie
En revanche, aucune boulangerie ne prend part à l’aventure. Lors des dernières permanences du conseil de quartier, des habitants ont fait part de leurs regrets à ce sujet. « Le boulanger a refusé de s’installer, explique Yolande Peytavin, première adjointe au maire, chargée du développement de la ville. Nous sommes conscients que l’absence d’une boulangerie puisse être perçue comme un manque mais la Ville ne peut pas forcer des porteurs de projet à s’installer. »
Nicolas Porret, adjoint aux commerces et président du conseil de quartier, révèle qu’une étude de marché réalisée dans la zone de chalandise « a conclu qu’il n’y aurait pas de clientèle suffisante pour faire fonctionner ce type d’activités ». Un accommodement a été trouvé : le tabac et la supérette disposent d’un dépôt de pain.
Une mère de famille, rencontrée sur place avec cinq baguettes sous le bras à la sortie du Vival, résume la situation des riverains : « On s’en contente, même si on aurait aimé une vraie boulangerie avec un vrai choix de pains, des viennoiseries et des gâteaux. Pour en trouver, on est obligés de se rendre au centre-ville. » Autre solution : un marchand de pains et de brioches est présent au marché du Charréard chaque vendredi.
« Certains se plaignent de la qualité du pain vendu au dépôt, reconnaît Nicolas Porret. Nous avons recommandé à l’enseigne d’améliorer la qualité en changeant de partenaire. Le projet est en réflexion. »
Un habitant de beethoven
16 septembre 2023 à 13 h 47 min
J habite la bas sans permis de voiture car harceler par la police de vénissieux.
Ma vie est un enfer, quasi pas de transport en commun chaque sortie relève de la randonné.
Christine FAGES
11 juin 2023 à 10 h 37 min
Je participe régulièrement au conseil de quartier où l’on recherche toujours des perspectives d’évolution. Les prix de la supérette sont incompatibles avec la plupart des budgets des habitants, l’absence de presse est regrettée, la boulangerie associée à une possibilité de boire un café a été évoquée comme un moyen de créer du lien social repéré comme un manque dans notre quartier. Concernant la recherche de locaux commerciaux et de solutions de type alternatifs associatifs des pistes restent à creuser .