Proposées chaque automne par la section vénissiane du PCF, les Rencontres internationalistes se sont clôturées samedi soir autour d’un grand couscous préparé par l’équipe de Maeva, une militante du quartier de la Darnaise. Hormis l’aspect convivial, il s’agissait de boucler le financement du voyage qui aura lieu en Algérie, du 23 au 27 novembre prochains. Lequel sera entièrement centré sur le rôle joué par les communistes dans la guerre d’indépendance algérienne.
Ce dîner festif venait conclure deux jours de débats, qui ont rassemblé quelque 150 participants. Quatre grands thèmes étaient proposés : les luttes populaires face aux extrêmes droites, l’Afrique et le développement du monde, la paix et le socialisme, et enfin les indépendances nationales avec les cas particuliers de l’Algérie et de l’Iran.
Le débat sur l’Iran, samedi en fin de journée, a été l’un des temps forts de la manifestation, au point d’esquiver la discussion sur l’Algérie faute de temps. « La situation actuelle en Iran a suscité de très nombreuses questions, souligne Pierre-Alain Millet, l’une des chevilles ouvrières de ces rencontres. Les réponses apportées par Navid Shomali, membre du Toudeh (ndlr, le parti communiste iranien dont les militants vivent dans la clandestinité) ont permis de comprendre que la vague de manifestations qui secoue le pays dépasse la question de la liberté des femmes et ne touche pas que le monde étudiant. Le monde du travail est également très impliqué, on assiste à une convergence des luttes. »
Des militants communistes ou progressistes issus de 14 pays sont intervenus aux cours de ces 10es Rencontres internationalistes, dont Otto Vaillant Frias, ambassadeur de Cuba, physiquement présent, et Chao Zao, représentante du Parti communiste chinois, qui a répondu aux questions de la salle en visio-conférence.
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