C’est l’effervescence dans les couloirs du collège Honoré-de-Balzac, alors que les élèves s’apprêtent à rejoindre leur classe pour la première édition de la Journée du développement durable.
Du recyclage des déchets à la protection des espèces, en passant par l’urbanisme durable, une multitude de thématiques sont abordées dans les vingt-six ateliers proposés par les professeurs de l’établissement. « Cela fait six mois que l’on travaille dessus , confie Sandrine Schneider, professeure de SVT. Le but est de sensibiliser les élèves aux objectifs de développement durable, c’est devenu une consigne dans les programmes du ministère.»
Un travail de longue haleine donc, et une organisation rigoureuse qui permet à chaque collégien d’assister à des ateliers variés. À l’atelier « Chic en Frip’ » par exemple, les élèves s’appliquent à habiller un mannequin uniquement avec des déchets. «Toute la journée, progressivement, les élèves ont essayé de lui créer des vêtements, explique Clothilde, professeure de technologie en charge de l’atelier. Au début, ils ne sont pas très inspirés ; et au final ils se rendent compte qu’il y a moyen de faire plein de choses. » Plus loin, à l’atelier « Construis ta ville », Chahine, élève de sixième, tente de modéliser sa propre ville sur un logiciel, tout en veillant au respect de l’environnement. « C’est pour nous inciter à moins polluer », comprend le jeune collégien.
Une première, une réussite
Au terme de ces ateliers, les élèves se réunissent pour reconstituer la rosace des objectifs sous forme de puzzle. « C’est un puzzle entièrement fait maison, assure Isabelle Garneret, la CPE du collège. L’objectif était de faire du local au local de sorte à pouvoir réutiliser ces éléments lors de la prochaine édition.»
« Le retour de la part des adultes est très positif », s’enthousiasme Madame Schneider, satisfaite du succès qu’a rencontré l’évènement. Dans les classes, les élèves semblent également séduits. L’enseignante évoque par exemple les « poissons pilotes », des élèves volontaires, motivés à guider leurs camarades dans les ateliers. « Ils prennent leur rôle vraiment à cœur », dit-elle. À l’atelier « Do-it-yourself » Ines, 13 ans, et Hanna, 14 ans, apprennent à réaliser leur propre savon. Les deux jeunes filles, conquises, se disent prêtes à retenter l’expérience une fois chez elles.
Khalissa Kebbab, stagiaire
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