Le drapeau de la CGT flotte au vent devant l’imposant bâtiment de la concession Renault Lyon Sud, ce vendredi matin. Les grévistes, employés dans divers garages de la marque au losange, se rassemblent sur le coup des 11 heures. S’ils se mobilisent aujourd’hui, c’est pour sauver leur pouvoir d’achat, en berne à cause de la crise sanitaire et de l’inflation. Les cinq concessions de l’agglomération (Lyon Nord, Sud, Est, Ouest et Rillieux) sont concernées.
« Nous réclamons une prime ou une revalorisation salariale, expose Amara Fenniche, délégué syndical de la CGT. Renault Retail Group n’a pas souffert du Covid, bien au contraire. Le nombre des immatriculations et les bénéfices ont augmenté pendant cette période. Par contre les salariés du groupe ont beaucoup subi, assurant les permanences, dépannages et services d’urgence dans cette période compliquée. »
les premiers manifestants arrivés route de Vienne, des carrossiers et des mécaniciens, espèrent réunir une soixantaine de collègues… Et rencontrer la direction. « Nous sommes dans la période de négociation annuelle obligatoire (NAO), rappelle le syndicaliste. On constate que la majorité des entreprises ont augmenté les salaires. Chez nous, la première négociation qui a eu lieu en février n’a abouti sur rien. »
Contacté par notre rédaction à 11h30, le directeur de Plaque de Renault Retail Group n’a, pour l’heure, pas répondu à nos sollicitations.
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