Vingt-six jeunes, âgés de 16 à 25 ans, dont quatorze filles, participent aux « chantiers jeunes » durant les vacances d’hiver. Parmi eux, trois élèves de l’Institut médico-éducatif (IME) Jean-Jacques-Rousseau ont mis la main à la pâte lors de la première semaine. Trois de leurs camarades prendront le relais pour les vacances de Pâques.
Leur mission : donner un coup de propre aux gymnases Jacques-Brel et Colette-Besson, vingt heures durant. « Le plus important, c’est d’arriver à l’heure, de respecter le personnel et d’apprendre le travail de groupe », résume Rafik Chergui, chargé du suivi des Chantiers jeunes. En échange de leur participation, chacun repart avec un chèque vacances de 140 euros.
Apprendre l’autonomie
« On va pouvoir payer notre auberge de jeunesse à Annecy cet été, s’enthousiasme Ayoub (19 ans). On sera six et on va apprendre à être autonomes. » Pour Iuri (19), dont c’était la première expérience, « travailler en groupe était très intéressant. » Léa (20 ans), déjà présente l’année précédente sur un chantier municipal « espaces verts », fait son possible pour se montrer efficace. « Rachid Belabbes (agent de maîtrise, ndlr) trouve que je bosse bien, il aimerait bien que je sois embauchée par la Ville », sourit-elle.
Le trio, chapeauté par Maco Domingo, a accompli son opération propreté dans la bonne humeur. « Ils ont été très volontaires, actifs et autonomes, détaille l’agent de la Ville. Ça se voit que leur projet leur tient à cœur. »
La gratification passe de 140 à 160 euros
Les efforts des jeunes volontaires sont en passe d’être revalorisés. Dès avril, la gratification pour 20 heures de participation passe de 140 à 160 euros. Cette modification a été approuvée lors du dernier conseil municipal, le 31 janvier. La délibération indique que « 40 chantiers supplémentaires annuels ont été validés, en plus des existants. » Les jeunes volontaires auront la possibilité de réaliser jusqu’à deux chantiers par an.
En ce sens, 56 700 euros ont été inscrits au budget 2022. La contribution des bailleurs sociaux est estimée à environ 25 000 euros. L’État, par le biais des dispositifs Cité éducative et Ville-Vie-Vacances, est également mis à contribution dans cette opération.
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