Président jusqu’en 2017 de la section vénissiane de la Fnaca (Fédération des anciens combattants d’Algérie, Maroc et Tunisie), André Bruyas est décédé le 24 décembre dernier. Il laisse le souvenir d’un défenseur acharné de la paix, « un bien inestimable » affirmait-il.
Jusqu’en 2017, année où il fut remplacé par Jacky Julien, André Bruyas a présidé la section locale de la Fédération nationale des anciens combattants d’Algérie, Maroc et Tunisie (Fnaca). Il en était resté le président d’honneur et vient de disparaître ce 24 décembre. Il avait 88 ans.
Il n’avait qu’une vingtaine d’années lorsqu’il fut envoyé, pour son service militaire, d’abord au Maroc, puis à la frontière algérienne et dans les montagnes d’Algérie. Cela dura d’avril 1954 à juin 1956. « On a dérouillé comme tout le monde, nous racontait-il en 2012. On a fait le boulot ! C’était une guerre qui ne nous intéressait pas mais on ne nous a pas laissé le choix. »
André Bruyas aimait rappeler que Vénissieux avait été l’une des premières villes, en 1975, à baptiser une rue « 19 mars 1962 », date du cessez-le-feu de la guerre d’Algérie, suite aux accords d’Évian signés la veille, le 18 mars 1962. Il ajoutait : « Marcel Houël, le maire de l’époque, a même inauguré une stèle en 1976 ou 1977. La ville avait eu sept morts. »
Après la guerre, André Bruyas travailla comme chimiste à Rhône-Poulenc et prit sa retraite en 1991. À sa famille, à ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants, la rédaction d’Expressions présente ses plus sincères condoléances.
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