Le 10 novembre, une cinquantaine de personnes a participé à l’assemblée générale du quartier Léo-Lagrange/Louis Pergaud, présidée par Karim Seghier. Renouvellement urbain, circulation et incivilités ont dominé des débats particulièrement tendus.
C’est un monsieur relativement âgé, résidant du 31, rue Léo-lagrange, qui prend la parole en premier. « C’est une catastrophe, soupire-t-il d’une voix calme et indignée. En mars, on a eu un dégât des eaux. La cuisine, la salle de bains et la douche, tout a été abîmé. L’interphone ne marche pas depuis six mois, et je ne parle pas de l’ascenseur et du nettoyage. Quand il y a un robinet cassé, personne ne vient ! Et l’eau chaude est très longue à arriver, parfois elle ne vient même pas. Que fait le bailleur ? » L’un de ses voisins, particulièrement remonté lui aussi, évoque dans la foulée « des dépôts sauvages » et les « incivilités des locataires ». « Parfois, des fourgons viennent vider leurs ordures dans des coins de la rue. Il faut punir ces gens-là », assène-t-il avant d’en appeler au renforcement de la vidéosurveillance. Un autre s’inquiète pour sa part de la destruction programmée des allées 29 et 31. « On n’a aucune information là-dessus à ce jour (…). Personne de la Ville ne vient vers nous (…). Comment peut-on croire qu’Alliade va entretenir et réparer des immeubles voués à la destruction ? », dénonce-t-il.
La responsable du bailleur Alliade prend la parole et assure que les problèmes liés à l’eau — entre autres — seront pris en compte, promet que les résidences seront entretenues jusqu’à la fin et indique sa volonté de revenir vers les locataires mécontents. « Vous pouvez aussi appeler notre prestataire Proxiserve, dont les coordonnées sont indiquées dans les parties communes », ajoute-t-elle. Idir Boumertit, adjoint au Grand projet de Ville et au patrimoine, rappelle quant à lui que « 75 millions d’euros vont être injectés dans différentes opérations dans le quartier Léo-Lagrange et pas moins d’un millier de logements seront réhabilités et autant résidentialisés, et une école requalifiée ». Et confirme que deux immeubles — 76 logements — seront détruits en 2025 pour « désenclaver le quartier » et « le relier avec le centre-ville et même Lyon ». Puis de rappeler que la Ville a déjà abondamment communiqué sur le sujet, notamment via les conseils de quartier ou dans les médias, Expressions et Le Progrès entre autres. « Dire ou laisser penser que l’on laisse tomber le quartier n’est pas acceptable », conclut-il avant d’évoquer « un temps de concertation » à venir en amont des opérations de destruction.
« Vidéo-verbaliser » les dépôts sauvages
La tension monte, les accusations fusent. Un participant est exfiltré par le commissaire de Vénissieux, présent dans la salle. « Ici, ce n’est pas celui qui parle le plus fort qui a raison », tranche le maire, Michèle Picard. L’élue rappelle que les informations sur le renouvellement urbain sont consultables à la Maison du projet. Concernant les dépôts sauvages, le maire ajoute que la loi permet désormais de « vidéo-verbaliser » les dépôts sauvages lorsqu’une plaque d’immatriculation est visible, comme pour les infractions routières. « L’incivilité appelle l’incivilité (…). Depuis le confinement, elles ont augmenté (…). Il faut donc aussi que, collectivement, on se dise que certains comportements ne sont pas admissibles. »
D’autres sujets sont évoqués : vitesse des voitures, salubrité, stationnement… Entre autres. « Nous ne baissons pas les bras, répond en substance Michèle Picard. Vous êtes exaspérés par les incivilités, mais nous aussi. » Pour les autres soucis du quotidien — rongeurs, accès PMR, chauffage — la balle est dans le camp des bailleurs. Et le président du conseil de quartier, Karim Seghier, de conclure : « [Pour résoudre les difficultés du quotidien], venez nous rencontrer dans les permanences des conseils de quartier, pas seulement dans les assemblées générales ».
TEMACINI
23 novembre 2021 à 10 h 24 min
Une situation catastrophique une dégradation a tous les niveaux vécu au quotidien par les habitants du plateau en particulier ceux de Léo Lagrange nuisances importante dû aux travaux de construction du nouvelle immeuble rue Georges Lyvet G.Faure verbalisation plus q’excessive suite aux énorme problème d’insuffisance et manque de stationnement des véhicules des riverains, une insalubrité fréquente cause d’objets meubles électro ménager et autres dépotoirs en tous genres sur la voie publique abords d’immeubles ainsi que sur les trottoirs voir même sur les espaces verts , que dire sur la prolifération très inquiétante des nuisibles des rats des pigeons et punaises de lit mais le plus incroyable dans se scénario catastrophe sont les incompétences recurante des bailleurs sociaux a suivre et gérer des tâches qui leurs incombent en tant que donneurs d’ordre de la gestion
aux quotidien des problèmes de la maintenance et de l’entretien de leurs parc locatif