Un collectif de soutien pour une famille vénissiane sans logement s’est retrouvé devant la mairie de Vénissieux afin de demander de l’aide face à cette situation « dramatique ».
Ils étaient une cinquantaine de personnes réunies, jeudi en fin de journée, devant la mairie de Vénissieux. Tous étaient là pour venir en aide à une famille vénissiane qui se retrouve sans logement.
« C’est une situation inacceptable. Cette mère seule avec ses quatre enfants dont la plus petite est en moyenne section, a été obligée de dormir dans la rue en juin faute de solution », témoigne Marina Antoniolli, enseignante à l’école primaire Charles-Perrault et membre du collectif.
La mère a alerté l’école de sa situation quelques jours après. Et dans l’établissement, l’élan de solidarité a été immédiat. « Nous avons réussi à leur obtenir différentes aides de différents services de la Ville ou de la Métropole, mais maintenant, nous sommes bloqués. Aucune solution dans la durée n’a été trouvée », continue l’enseignante.
Un hébergement à l’école
Aidé par l’association Jamais sans toit, le collectif composé d’enseignants, de parents d’élèves et de différents soutiens, s’est démené sans relâche pour accompagner la famille. « Nous avons même récolté des dons auprès de partenaires de l’école (enseignants, parents, atsem, ade, aesh etc… ) pour leur payer des nuits d’hôtels, affirme Isabelle Bressand, directrice de l’établissement Charles-Perrault. Même certains élus ont réalisé une collecte au sein de la municipalité pour venir en aide à la famille. Mais loger cinq personnes dans un hôtel, ça revient très cher, nous ne pouvons pas continuer. »
La situation n’étant toujours pas réglée, le comité a décidé de se rassembler devant la mairie. Et à partir de lundi, ils annoncent que la famille sera logée dans l’école, à Charles-Perrault, le temps qu’une solution pérenne soit trouvée. Véronique Forestier, adjointe à l’Enfance, Saliha Prudhomme-Latour, adjointe aux Politiques sociales et à la lutte contre la grande pauvreté ainsi que Pierre-Alain Millet, adjoint au Logement, se sont joints à la mobilisation.
« La municipalité fait tout ce qu’elle peut pour leur venir en aide, assure Véronique Forestier. Nous sommes en lien étroit avec l’école et la famille. Dès que nous avons pris connaissance de la situation, nous avons alerté la Métropole et les services de la Préfecture. Et nous avons peut-être trouvé une solution pour la semaine auprès de la Maison de la veille sociale. »
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