113 députés dont quatorze élus d’Auvergne Rhône-Alpes ont adressé un courrier au ministre de la Santé pour l’alerter sur les implants contraceptifs Essure. Ils dénoncent une situation d’urgence et demandent des mesures concrètes.
Dans un courrier daté du 13 avril, 113 députés, dont Yves Blein, élu de la 14e circonscription du Rhône, ont écrit au ministre de la santé, Olivier Véran, pour l’interpeller sur la situation des femmes victimes de l’implant de stérilisation irréversible Essure. En France, environ 200 000 femmes ont eu recours à cet implant depuis 2002. Introduit au niveau des trompes utérines, il se porte à vie.
Plusieurs Vénissianes en sont victimes, comme Anne-Cécile Groléas, ancienne conseillère municipale, qui porte ce dossier et dont nous suivons le combat depuis maintenant plusieurs années.
À ce jour, plus de 22 000 femmes ont été contraintes de subir une ablation de leurs trompes et, dans bien des cas, de leur utérus. Des opérations vécues comme des mutilations. « Ces femmes qui nous ont interpellés ont pour la plupart déclaré à l’Agence nationale de la santé et du médicament (ANSM) les effets indésirables dont elles souffrent, rappellent les députés. Toutes nous disent qu’elles n’ont pas eu de retour. » Les victimes souffrent entre autres de douleurs gynécologiques importantes mais aussi de pertes de mémoire immédiate, de troubles de la vision et, dans la quasi-totalité des cas, de céphalées d’une intensité invalidante. « L’ANSM s’est penchée sur le sujet puisqu’elle a constitué un comité scientifique temporaire en 2017 spécialisé sur la question (…). Cependant, rien n’a encore été entrepris selon les informations dont nous disposons », s’inquiètent les parlementaires.
Essure a été retiré du marché par son fabricant, Bayer, en 2017. De fait, les victimes ont été contraintes de lancer des études sur leurs propres prélèvements, à leurs frais très souvent. En parallèle, un certain nombre de scientifiques et de médecins ont entrepris des recherches sur le sujet. « Les résultats auxquels ils parviennent, alertent les députés, sont particulièrement préoccupants : l’implant en se dégradant diffuserait dans l’organisme des métaux toxiques, dont l’étain. Beaucoup de soignants qui les accompagnent n’ont pas une information complète, faute d’une communication institutionnelle claire et de l’évolution du risque inconnu à l’époque des implantations. »
Rappelons que le 19 avril 2019, près de 70 patientes et leurs proches ont déposé une plainte pénale contre X auprès du pôle santé du tribunal de grande instance de Marseille.
Chauvet Françoise
21 juin 2021 à 7 h 26 min
Implantee en février 2010
Groléas Anne-Cécile
18 juin 2021 à 11 h 52 min
Et merci aux députés médecins Jean-Louis Touraine et Cyrille Isaac-Sibille de nous soutenir et de s’intéresser vraiment aux victimes des implants Essure ! Grâce à leur courrier nous espérions pouvoir obtenir du ministère de la santé une écoute attentive et des actes ! Si aujourd’hui, encore, hélas , il n’en est rien : le combat continue !!!! #BalanceTesESSIRE
Groléas Anne-Cécile
18 juin 2021 à 11 h 02 min
https://www.facebook.com/lavieapreslesessure
Abonnez-vous à mon blog public pour suivre mon parcours depuis 2018 ! N’hésitez surtout pas à partager les informations auprès des professionnels de santé , auprès de vos ami.e.s et interpelez vos député.e.s ! #essure #implantfiles #survivantEs #sante #justice