Après un premier volet qui a permis de traiter 591 logements collectifs entre 2013 et 2018, le PIG Énergie 2 prévoyait d’injecter 4 millions d’euros supplémentaires dans la rénovation thermique. Finalement, ce sera près du double.
C’est le genre de dossier technique qui n’attire pas immédiatement l’attention dans un ordre du jour de conseil municipal : « Convention PIG Énergie 2 – Autorisation de l’avenant n° 1 ». Derrière cet intitulé très administratif, se cache une ambitieuse opération, à la fois sociale et environnementale. Il s’agit de lutter contre la vulnérabilité et la précarité énergétique des ménages modestes, tout en réduisant les émissions de gaz à effets de serre liées au chauffage des bâtiments.
Un premier Programme d’intérêt général (PIG) de 13 millions d’euros associant la Métropole, la Ville et l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) avait été mené entre 2013 et 2018, permettant de rénover 591 logements collectifs et 33 maisons individuelles. Le second volet, signé début 2020, portait initialement sur deux copropriétés (Les Soyouz et Le Nouveau Monchaud, soit 345 appartements) et 70 logements individuels. L’avenant adopté le 7 décembre par le conseil municipal fait entrer dans le dispositif trois nouvelles copropriétés fragiles (452 logements) et 268 maisons et logements individuels, notamment la résidence des Platanes (32 copropriétaires) pour une rénovation qui permettra un gain énergétique de 35 %.
L’enveloppe dédiée au PIG Énergie 2, qui court jusqu’en 2022, passe ainsi de 3,91 à 7,46 millions, soit une rallonge de 3,55 millions. La Ville de Vénissieux participe à hauteur de 680 000 euros, le reste étant apporté par la Métropole et surtout l’ANAH, qui finance à elle seule plus des deux tiers du programme.
En englobant le PIG Énergie 1, plus de 20 millions d’euros auront donc été investis à Vénissieux, entre 2013 et 2022, pour l’isolation thermique de l’habitat.
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