Après sept mois de réhabilitation, la déchèterie métropolitaine de Vénissieux rouvre le 2 avril. Tour d’horizon des nouveautés qui attendent les usagers, avec Stéphane Duru, responsable des déchèteries du Grand Lyon.
Le premier changement commence dès l’avenue Jean Moulin : si la barrière se trouve au même endroit qu’avant les travaux, l’entrée de la déchèterie a été agrandie, et comprend désormais trois accès : deux dédiés aux usagers (une voie d’entrée et une voie de sortie) et un réservé aux poids lourds qui vont et viennent avec les bennes. Auparavant, l’accès était commun et pouvait être sérieusement encombré. Des zones pour les containers en attente ont également été créées, ce qui va accélérer le service.
« L’un des objectifs de cette réhabilitation était de permettre une meilleure organisation des flux, pour continuer à accueillir 80 000 passages annuels, mais dans de meilleures conditions, explique Stéphane Duru, responsable des déchèteries de la Métropole. Un autre objectif était de se mettre en conformité avec les dispositions légales récentes, qui ont renforcé la prévention des risques pour l’environnement et les personnes. La déchèterie est désormais pourvue d’un système d’isolation et de récupération des liquides polluants tels que les peintures, les solvants, les pesticides, qui ne pourront pas s’écouler accidentellement dans le réseau d’évacuation des eaux usées. »
Autre nouveauté, une « donnerie » permet aux usagers d’apporter des objets pouvant être réutilisés ou valorisés par des associations ou des entreprises de l’économie sociale et solidaire : des vélos, des livres, des jouets, des téléphones ou des poussettes, mais pas de vêtements. À la sortie du site, un système de bascule permet désormais de vérifier la composition des gravats déposés, avant qu’ils ne tombent dans la benne. « S’ils contiennent des matériaux non-inertes, amiante ou plâtre, par exemple, l’usager devra les récupérer lui-même et les amener dans les bennes ou les centres de tri appropriés », prévient Stéphane Duru.
Ce qui ne change pas, c’est le principe de « marche en avant » autour de bennes disposées en étoile. La première accueille le plâtre, les suivantes le papier-carton, le bois, les meubles (1 100 tonnes par an à Vénissieux), les déchets végétaux (900 tonnes/an), les encombrants (770 tonnes/an), les gravats (1 250 tonnes/an) et le métal. Piles, batteries, peintures et huiles sont stockées dans des abris spécifiques.
Attention, la déchèterie n’accepte pas les récipients en verre (bouteilles, bocaux…), ni les pneus, les extincteurs, les bouteilles de gaz ou… les explosifs ! Une évidence ? « Pas tant que ça : à la déchèterie de Vaise, on vient de récupérer un obus, confie Stéphane Duru. Si vous saviez ce qu’on peut voir… »
Vénissian
12 mars 2020 à 6 h 17 min
Super, peut-être verra-t-ton moins de dépôts sauvages d’encombrants et autres saletés dans les quartiers et rues de Vénissieux… la encore un peu de civisme est nécessaire. Cette déchetterie est une belle réalisation au service des particuliers et des entreprises, chacun peut en faire bon usage dès avril.