C’est une permanence électorale bondée qui a été inaugurée le 7 janvier, boulevard Laurent-Gerin, par Christophe Girard et ses soutiens. Entouré d’une équipe qu’il a remerciée pour « son dévouement désintéressé, généreux et volontaire », il a souligné la présence de Gilles Gascon, maire de Saint-Priest, à cette soirée de « lancement de la campagne intensive » pour les Municipales.
« Je suis un homme en colère, comme une grande majorité de Vénissians », a lancé le conseiller municipal et métropolitain, en débutant un discours fortement axé sur la sécurité. « Notre ville est en train de basculer, Vénissieux devient Marseille, on se tire dessus, on se poignarde. L’insécurité explose alors que notre police municipale n’est ni en nombre suffisant ni armée, les délinquants prennent en otage des citoyens qui ne demandent qu’à vivre paisiblement. Il est temps de rétablir la République partout et pour tous ». Cette dernière expression donne son nom à la liste que M. Girard conduira pour les Municipales.
Soutenu par Debout La France, Le Nouveau Centre, le Parti Chrétien-Démocrate, le candidat avait été investi officiellement par Les Républicains dès juillet dernier. Il mènera également la liste de droite aux élections métropolitaines sur la circonscription des Portes du Sud.
« À Vénissieux, nous n’avons jamais été aussi forts, et treize ans d’engagement de terrain, de courage et de persévérance vont payer cette année, proclame M. Girard. En mars, les Vénissians auront le choix entre ceux qui ont mené notre ville au bord du gouffre ou bien une équipe d’arrivistes incompétents, ou enfin de retrouver leur fierté en m’accordant une confiance que je ne trahirai pas ».
Plus que la majorité municipale actuelle, le candidat Yves Blein (République En Marche) attire les foudres de Christophe Girard : « Michèle Picard et son équipe doivent dégager et ne plus nuire, mais le vrai danger, c’est le macroniste honteux et son équipe de girouettes, d’opportunistes et de gamellards. Le dicton « Qui se ressemble s’assemble » se vérifie, Yves Blein n’a pas de colonne vertébrale, il a changé 3 fois d’étiquette politique en 3 mois, trahissant son propre parti pour s’assurer d’être ré-élu. Aujourd’hui, l’étiquette LREM le gêne aux entournures, il voudrait la dissimuler mais personne n’est dupe ! Monsieur Blein veut terminer sa carrière à Vénissieux, mais notre ville ne sera pas sa maison de retraite ! »
Le candidat a présenté un livret tiré à plus de 30 000 exemplaires et annoncé qu’il présentera bientôt un programme détaillé et « réaliste, dont chaque point a été chiffré par un expert ».
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