La procédure pour obtenir un référendum d’initiative partagée sur l’avenir d’Aéroports de Paris (ADP) nécessite de recueillir 4,7 millions de signatures (10% du corps électoral français). Seules celles qui sont comptabilisées sur le site Internet mis en place par le gouvernement seront prises en compte. L’objectif du processus est de mettre en débat une proposition de loi visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation d’ADP.
Pour les tenants de ce référendum, l’enjeu « dépasse la seule question de l’avenir d’ADP en exigeant plus de démocratie, en permettant notamment que les citoyennes et les citoyens puissent donner leur avis. Qu’ils puissent décider du devenir des biens et richesses de la nation ».
« Du strict point de vue budgétaire, la décision de privatiser ADP est incompréhensible, estime notamment la CGT. Le groupe a généré 600 millions d’euros de bénéfices en 2018. ADP rapporte beaucoup d’argent à l’état. En bradant ce patrimoine, ce sont autant de milliards qui ne financent pas les services publics ».
Pour aider les citoyens à remplir le formulaire en ligne mis en place sur Internet par le ministère de l’intérieur, la CGT organise des permanences à l’Union Locale CGT (8, boulevard Laurent-Gerin), les mardis et mercredis de 11 heures à 12 heures.
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