Ce 29 avril, les enseignants et personnels de la vie scolaire de la cité scolaire Sembat-Seguin étaient en grève. La cause de leur mécontentement : le manque de moyens pour la rentrée prochaine, la dégradation du climat scolaire, les mauvaises conditions de travail et la réforme du bac général et technologique. Un ras-le-bol qui court depuis le mois de janvier : réunion publique, grève, nuit des lycées, manifestation ont été organisées.
« Le 8 avril dernier, nous avions adressé un courrier à la rectrice de l’académie de Lyon. Aucune réponse ne nous a été adressée à ce jour », précisent conjointement Patrick Samzun (SNES) et Samuel Delor (CGT Educ’action). C’est pourquoi ce lundi matin les personnels réunis en heure d’information syndicale ont décidé de la grève. Partis de la cité scolaire, ils se sont rassemblés devant le rectorat en fin de matinée, où une délégation a été reçue dans l’après-midi. « Nous avons fait remonter l’état des lieux et nos revendications. Nous avons été écoutés. Mais on nous a répondu que notre établissement est déjà bien doté en moyens et qu’il sera difficile de faire davantage. Une décision sera malgré tout prise en juin, après que les services du rectorat auront reçu toutes les délégations en demande de moyens supplémentaires. »
Insatisfaits des réponses, les grévistes ne souhaitent pas en rester là : ils organisent une nouvelle assemblée générale ce jeudi à midi pour décider de la suite à donner à leur mouvement. Un rassemblement vénissian est par ailleurs prévu le 9 mai prochain, date de la grève contre le projet de loi de la transformation de la fonction publique. « Nous restons déterminés et sommes prêts à aller jusqu’à la grève de surveillance des examens si nous ne sommes pas entendus », préviennent les grévistes.
Derniers commentaires