Ze-Watt installe dans les entreprises des bornes de recharge pour véhicules électriques. Elle a choisi Vénissieux pour rayonner sur Rhône-Alpes et PACA.
Au cours d’un voyage dans la Silicon Valley en Californie, pour ses études, Éric Gaigneux a découvert que les salariés de Cisco et Google rechargeaient leur voiture électrique sur leur lieu de travail. Il a repris cette idée pour créer Ze-Watt, à Toulouse, en 2015.
Concrètement, Ze-Watt loue ou vend aux entreprises les bornes qu’elle fait installer sur le parking de leur site, et se rémunère sur le service et la maintenance. Les utilisateurs sont les salariés qui disposent de véhicules électriques professionnels ou personnels. Pour ces derniers, c’est l’assurance de recharger la batterie à un prix équivalent au tarif domestique, voire moindre.
Parmi les principaux clients de Ze-Watt : Airbus, Thales, Enedis, Orange, Disneyland Paris, le Crédit Agricole, mais aussi le Grand Lyon, Radial, IFP Énergies Nouvelles, Assystem Saint-Priest…
Après une levée de fonds d’un million d’euros en 2017, Ze-Watt a choisi la Métropole de Lyon pour développer son concept, et plus précisément Vénissieux. « Nous avions de plus en plus de clients dans la région, il était indispensable de s’en rapprocher, explique Éric Gaigneux. Nous recherchions donc des locaux pas trop grands, pour respecter notre budget, mais proches des grands axes et des transports en commun, faciles d’accès et plutôt dans le sud ou l’est lyonnais ».
Pour trouver son point de chute, Ze-Watt a fait appel à l’Agence pour le développement économique de la région lyonnaise (Aderly), qui a croisé les demandes de la start-up avec les locaux qui correspondaient à ses critères. Ze-Watt a donc emménagé dans le parc d’affaires Pressensé en juillet dernier. « Vénissieux est très bien placé pour desservir les bassins lyonnais et grenoblois, mais aussi PACA, confie Éric Gaigneux. Nous sommes très satisfaits de cette implantation ». L’Aderly accompagne aussi Ze-Watt dans le recrutement d’un commercial et d’un technicien.
1noel2
6 mars 2019 à 12 h 35 min
Point de vue sur l’énergie et la mobilité :
La couverture en France de stations-services de carburant liquide (essence et gasoil) permet de circuler dans tout l’hexagone sans le souci de tomber en panne sêche. Le développement de véhicules électriques imposera de juxtaposer à ces stations un nombre au moins équivalent de bornes de recharge assez puissantes pour effectuer des pleins dans des délais raisonnables (moins d’une demi-heure) Et si pour satisfaire différends lobbys, à ces deux énergies se rajoutent l’HYDROGENE, le GPL, le GNV, le METHANE et autre GAZOGENE, les stations services seront pour le moins encombrées. Quelle rentabilité ? Avec quels financements ? Que devient la TCIPE ?
En réalité l’ électricité et l’ hydrogene ne pourront concerner que les flottes de véhicules rentrant et retrouvant leur station de recharge tous les jours ou presque au garage (transports en communs, administrations, véhicules de service d’entreprises, livraisons locales) soit environ 5 millions de véhicules sur les 40 millions qui circulent en France. Quelle motorisation pour les 35 millions d’automobilistes restant ?