Tous les savons qu’ils commercialisent sont à 98 % d’origine naturelle, vierges de produits décriés comme le paraben, les sulfates ou le phénoxyéthanol. Pour autant, ils ne bénéficient pas du label bio. « On est allé plus loin que le bio, qui autorise de nombreuses matières dont nous ne voulons pas, comme l’huile de palme, assure Élisabeth Schibler, cofondatrice de Pure Olive, une entreprise qui s’apprête à fêter ses deux ans. Nous avons voulu fabriquer des produits en sélectionnant les meilleures matières premières, pour que les savons soient bons pour la peau et agréables à utiliser. »
« Nous bénéficions aussi d’une nouvelle tendance qui s’est développée depuis quelques années : désormais, les consommateurs lisent les étiquettes, note son associé, François Tournay. Ils utilisent aussi des applications pour smartphones qui scannent les étiquettes des produits. « Yuka », par exemple, nous a attribué la mention Excellent. » Pour ceux qui seraient rétifs au procédé, on notera que les mentions obligatoires sur la composition des savons sont traduites en français sur les étiquettes, ce qui n’est pas une obligation légale. « Nous avons voulu parier sur l’intelligence du consommateur », souligne Élisabeth Schibler.
Conçus à Vénissieux, dans le parc club du Moulin-à-Vent, puis fabriqués à Aix-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône, les savons sont commercialisés dans 500 points de distribution, dont une grande surface à Saint-Genis-Laval. Ils sont aussi disponibles sur le site www.pureolive.fr
Dans un avenir plus ou moins proche, la société devrait commercialiser des crèmes hydratantes pour le corps.
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