Pour Idir Boumertit, conseiller métropolitain vénissian, le programme de rénovation de l’établissement de la Division-Leclerc n’est pas à la hauteur des besoins. Le Grand Lyon se dit prêt à faire « des aménagements à la marge », mais sans revoir l’enveloppe définie.
Voté le 5 novembre dernier au conseil de la Métropole, le programme de rénovation du collège Elsa-triolet, construit en 1972, prévoit un investissement de neuf millions d’euros. Une première tranche prioritaire de 1,4 million d’euros concernant les plateaux techniques des sections d’enseignement général adapté (SEGPA) doit démarrer en juin prochain. Avant une seconde tranche beaucoup plus lourde, d’un montant de 7,6 millions d’euros, sur le reste du bâtiment.
Mais ce programme pourrait connaître quelques évolutions. Lors du conseil métropolitain du 10 décembre, Idir Boumertit, élu vénissian du groupe « communiste, Parti de gauche, républicain », est en effet intervenu dans le cadre d’une délibération ayant trait au renouvellement urbain des quartiers populaires, pour demander une revalorisation de l’enveloppe d’intervention à hauteur de 17 millions d’euros. « Je ne comprends ni pourquoi ce collège n’est pas désamianté en totalité, ni que les travaux d’isolation des bâtiments ne soient que partiels, ni que les équipements extérieurs essentiels au projet pédagogique ne soient pas remis à niveau », a notamment déclaré l’élu.
À la suite de cette interpellation, M. Boumertit assure avoir reçu l’assurance d’Éric Desbos, conseiller métropolitain délégué aux collèges, que « le programme de restructuration du collège Elsa-Triolet sera retravaillé sans délai et que l’enveloppe sera reconsidérée ». Contacté par nos soins, M. Desbos n’a que très partiellement confirmé cette information. Il indique qu’ « il pourrait y avoir quelques aménagements à la marge, mais sans réévaluation de l’enveloppe votée le 5 novembre ».
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