Avec le soutien de la Ville, les compagnies Virevolt et Traction Avant viennent de présenter leur projet pour la partie vénissiane du défilé de la Biennale de la danse. Si l’événement paraît loin (septembre 2018), les inscriptions sont déjà en cours et les ateliers programmés.
Quand on le regarde tournoyer avec aisance, l’acrobate sur son mât, on se dit qu’on n’aimerait pas forcément être à sa place. C’est pourtant le pari osé qu’ont pris deux compagnies, Traction Avant (pour l’organisation) et Virevolt (pour l’artistique), d’incorporer du cirque dans la partie vénissiane du défilé de la prochaine Biennale de la danse. D’où l’artiste qui, le 18 octobre dernier devant la médiathèque Lucie-Aubrac, accomplissait de belles figures la tête en bas ou complètement à l’équerre de son poteau.
« Ce que développe aujourd’hui la Ville, explique Bayrem Braiki, adjoint aux finances et à la culture, coïncide avec les valeurs du défilé : fédérer les partenaires et rassembler le public autour des questions de solidarité et d’accueil des publics dits empêchés, pour que les autres s’ouvrent à eux. J’ai été doublement séduit par le thème de la Biennale, « Défilons pour la paix », et celui du projet de Virevolt et Traction Avant : « I have a dream ». Malheureusement, les valeurs de Martin Luther King sont oubliées en ces temps difficiles. »
Directrice artistique de Virevolt, Aurélie La Sala parle du travail de ses deux chorégraphes, Olivier Gabrys et Julie Loyot, et de « la relation entre le sol et l’aérien. » En partant du célèbre discours de Martin Luther King — « I have a dream », prononcé à Washington en 1963 —, il s’agira de « raconter les rêves, danser les rêves ». Martin Cuvelier s’occupera de la partie cirque tandis que le compositeur Quentin Allemand se charge de la musique du défilé.
Pour les ateliers de cirque, Martin insiste : « Ils seront ouverts à ceux qui ont des possibilités d’engagement physique. Ils accompliront des choses assez simples, comme être la tête en bas. Mais le rapport au risque est présent. La structure sur laquelle ils évolueront est pensée pour s’adapter aux amateurs. Nous aurons deux chars sur lesquels les circassiens danseurs pourront se déplacer et évoluer vers les hauteurs. »
Jusqu’en décembre va avoir lieu l’élaboration des prototypes de costumes, de décors et de maquillage. Les ateliers de danse, de cirque et de musique débuteront à partir de février. Parmi les nombreux partenaires, citons l’école de musique, les centres sociaux, la Maison de quartier Darnaise, les EPJ, l’Office municipal des retraités, le centre associatif Boris-Vian, des établissements scolaires, des associations, etc.
Marc Bernard, directeur de Traction Avant, ajoute que le cirque continuera d’animer Vénissieux avec Ici cirque, un événement prévu pour décembre 2018 et concocté avec Virevolt, le réalisateur Slimane Bounia et plusieurs groupes de Vénissians, dont le collège Michelet.
Renseignements et inscriptions : 04 72 90 11 84 ou 06 21 79 03 14 ou par mail : traction.avant@wanadoo.fr
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