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6e sens, success story vénissiane

Elle a tenu toutes ses promesses. Née en novembre 2008, la petite entreprise a pris son envol, pour devenir une référence dans le secteur de la logistique des chantiers. Infatigable, elle poursuit son développement.

Elle a tenu toutes ses promesses. En novembre 2008, une petite entreprise voit le jour au cœur des Minguettes. Les frères Nader et Malek Oueslati et Walid el Houweïj viennent de se lancer dans le nettoyage des chantiers. Rapidement, leur société « 6e sens » prend son envol. L’une de leurs premières grosses missions sera le nettoyage – à cinq – de 116 chambres et cuisines d’un hôtel de luxe à Val d’Isère.

En 2010, ils terminent premiers sur 367 du concours « Lyon Ville de l’Entrepreneuriat » dans la catégorie Dynamique territoriale », grâce à un projet de valorisation des déchets. Dans la foulée, ils remportent le concours « Talents des Cités » organisé par le ministère de la Ville et le Sénat. Et en 2013, « 6e sens » devient « 6e sens – Global services ».

Au fil du temps, l’entreprise s’est spécialisée dans la logistique des chantiers, avec une large palette de prestations, du nettoyage au contrôle d’accès en passant par la gestion des ressources humaines ou la construction de confinements. « Chaque chantier a ses besoins spécifiques, explique Nader Oueslati. Nous n’arrivons pas chez nos clients avec des solutions figées. Nous voyons quelles sont les problématiques et comment y répondre. Quitte à bouleverser nos habitudes et à sortir de notre champ de compétences. »

L’entreprise emploie aujourd’hui 22 salariés (dont 40 % de Vénissians), auxquels il faut ajouter près d’une vingtaine de sous-traitants et de travailleurs intérimaires. Soit quarante personnes à temps plein. « Ce n’est pas un métier compliqué. Pour travailler avec nous, il suffit d’avoir envie et de s’accrocher », assure Nader Oueslati.

« 6e sens Global services » fait partie des 25 premiers signataires de la Charte de coopération Ville-entreprises, initiée en juin 2015, dont le premier objectif est de favoriser la formation, la découverte des métiers et l’apprentissage. « Pour nous, c’était logique. Les entreprises vénissianes doivent se connaître, et nous voulons apporter notre pierre à l’édifice. Si nous pouvons travailler avec quelqu’un à côté de chez nous, ce serait dommage de s’en priver. »

Ce qui n’empêche pas l’entreprise de rayonner au niveau national. Après avoir travaillé avec un grand hôtel parisien, elle prévoit un chantier pour le compte d’un palace de la Capitale. Elle devrait aussi intervenir sur le chantier du Grand Parilly (dans le cadre du futur site du Puisoz), et anticipe deux chantiers d’envergure dans le sud de la France. Tout cela sans site internet, sans plan de communication, juste grâce au bouche-à-oreille. Et à l’avenir ? « J’aimerais que nous ayons trois agences : une dans le Sud, une à Paris, et une à Vénissieux », conclut Nader Oueslati.

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