À Vénissieux, le conseil municipal du 26 juin s’est ouvert sur une rupture : le groupe unique d’opposition de droite, « Rassemblement pour Vénissieux », s’est scindé en trois entités. Une « réplique » des tensions nées lors des dernières élections.
Maurice Iacovella a ouvert le bal, en annonçant qu’il siégerait désormais avec Houria Taguine dans un groupe UDI créé pour l’occasion. L’ancien candidat LR-UDI aux Législatives évoque des « divergences de fond » qui « ont installé un climat de défiance peu propice à la poursuite d’un partenariat loyal » au sein du groupe qui était présidé par Christophe Girard.
Christophe Girard, qui dénonce une « défection », des « intrigues, manoeuvres, trahisons et manipulations », et proclame lui aussi la création d’un nouveau groupe. Baptisé « Pour la victoire du bon sens à Venissieux ! », il rassemble Marie-Danielle Bruyère, Frédéric Passot et lui-même. Son groupe est passé de 8 élus à 3 mais « le nombre compte peu, déclare Christophe Girard. L’important c’est la solidité et la cohérence des membres de l’équipe pour avancer en confiance ». Objectif ? « La libération de Vénissieux en 2020 ».
Saliha Mertani (MoDem), Hidaya Said et Nasser Djaidja (société civile) sont donc les derniers rescapés du groupe « Rassemblement pour Vénissieux », que la fournaise post-électorale a fait fondre comme neige au soleil. Ils sont restés muets pendant la totalité du conseil.
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