Ce qui saute immédiatement aux yeux, ce sont les files d’attente des gamins : devant les structures gonflables, les stands de barbes à papa et de churros, les poneys ou la carriole du Père Noël vert. Une fois de plus, la Fête de la Solidarité, qui se tenait ce 9 décembre sur les places Henri-Barbusse et Léon-Sublet, à l’initiative du Secours populaire et de la Ville, a fait le plein.
Créée il y a vingt ans par la section locale du SPF, la manifestation est bien sûr pensée en direction des enfants. Lesquels ne savent plus où courir. S’ils ont envie de sauter, ce sera sur les structures gonflables. Les plus grands préfèrent le stand des jeux en bois. Pour approcher les assistants du Père Noël, c’est du côté des poneys qu’il faut se rendre, afin de profiter d’un petit tour de la place. Ou encore remonter l’avenue Jean-Jaurès et prendre place dans le traîneau du bonhomme vert.
Ça et là, dans l’obscurité, brillent des gadgets phosphorescents ou de petites cornes posées sur les têtes. Des crêpes du SPF à l’exposition de photos que l’association caritative a réunies sous un chapiteau, les adultes se promènent ou attendent que leurs enfants aient fini leur tour. Pour les faire patienter, la fanfare Boumtchak, émanation de l’école de musique Jean-Wiéner, joue un morceau et les membres de la compagnie Mademoiselle Paillette, dressés sur des échasses ou entourés de ballons, vont et viennent au milieu du public, en attendant le spectacle qui doit conclure cette Fête de la Solidarité. Suspendues à des portiques comme dans une chrysalide, les danseuses descendent gracieusement tandis que, dans la rue, évoluent d’autres étranges et très beaux insectes rouges, déployant leurs ailes ou émergeant de corolles.
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