En cette fin d’année, Vénissieux Handball tient la route, et de quelle façon ! Le 26 novembre, en 32e de finale de coupe de France, il a d’abord tenu la dragée haute à Valence, une équipe de Pro ligue D2. Dans un gymnase Tola-Vologe surchauffé, les Vénissians se sont inclinés avec les honneurs (28-31) en toute fin de match. Samedi dernier, toujours dans leur fief de Tola-Vologe, ils ont joué les récidivistes. Ils accueillaient Vesoul, quasiment ce qui se fait de mieux en Nationale 2. Cette formation du Grand Est de la France, préfecture de Haute-Saône, était leader de la poule, n’ayant connu qu’un seul revers depuis septembre dernier. Sans retenue, et même avec fougue, les Vénissians ont bousculé adversaire et hiérarchie, rendant une fois de plus une copie propre sans trop de ratures. Certes, on pourrait invoquer les quelques passages à vide du , mais ils correspondaient aux temps forts des Vésuliens. On pourrait disserter sur les prises de risques pas toujours utiles, mais n’était-ce pas pour apporter un brin de folie à la rencontre ?
Longtemps, les deux équipes ont joué au chat et à la souris, mais globalement, c’est bien le VHB qui a fait la course en tête. Quand Mbithe cherchait son souffle, le capitaine Giacomin se chargeait de remonter son groupe, et si Félix assurait ses 9 buts presque habituels, dont trois sur penalty, il était aidé pour cela par les accélérations de Morateur, puis de Caviglia. Et que dire de la parfaite cohabitation des deux gardiens vénissians ? D’abord Calic (au moins quatre arrêts de grande classe) puis Keignart, impérial et décisif lors du dénouement. “J’ai apprécié la combativité du VHB, savourait l’entraîneur Olivier Odisio. On a eu quelques baisses de rythme, mais j’avais un groupe pas vraiment au complet. C’est bien, on a affiché des valeurs que j’apprécie.” Après avoir battu Caluire (redevenue leader ce 3 décembre) 27-18 le 12 novembre, Vénissieux a donc fait tomber 30 à 27 le SC Vésulien, l’ancien chef de file devenu poursuivant. C’est à croire que le VHB est devenu coupeur de grosses têtes.
Derniers commentaires