Alors que le mouvement social aux urgences des Portes du Sud, soutenu par la CGT, est entré lundi dans sa deuxième semaine, le directeur général de la Mutualité française du Rhône, propriétaire de l’établissement, a reçu hier en fin de journée une délégation de grévistes. Réunion à laquelle assistait également la direction du centre hospitalier.
« Les responsables de l’établissement comprennent nos problèmes, relate une infirmière souhaitant garder l’anonymat. Ils nous ont proposé de travailler ensemble sur différentes thématiques : l’organisation des effectifs, la sécurité des personnels, la reconnaissance de la spécificité du travail des urgences. En revanche, sur certaines revendications ils ne veulent pas évoluer, notamment le paiement intégral des journées de 12 heures. Tout comme la présence d’un brancardier que nous souhaitons à temps plein aux urgences. »
Les soignants estiment que ce n’est pas à eux de réorganiser le service mais au cadre de santé et à son adjoint, « qui connaissent très bien le fonctionnement des urgences, et dont c’est la mission ».
C’est pourquoi les personnels grévistes ont décidé de poursuivre le mouvement. Une nouvelle demande de réunion avec la direction a été faite. Le bras de fer se poursuit. Et les urgences continuent de fonctionner avec du personnel réquisitionné.
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