Le moment de recueillement organisé à 11 heures sur le parvis de la mairie, en hommage aux victimes de l’attentat de Nice, a rassemblé une centaine de Vénissians, dont un grand nombre d’élus, tant de la majorité que de l’opposition. Le maire, Michèle Picard, et sa première adjointe, Yolande Peytavin, ont d’abord déposé une gerbe de fleurs au pied de la bâche noire disposée sur la façade de l’hôtel de ville en signe de deuil.
Avant d’inviter l’assistance à observer une minute de silence, Michèle Picard a réaffirmé, au nom de tous les Vénissians, son « soutien aux familles durement touchées par ce drame ». Elle a également salué « l’action des forces de sécurité publique, la protection civile, les professionnels de santé et au-delà, toutes celles et ceux, professionnels et anonymes, qui se sont mobilisés, ont fait preuve de solidarité ».
« Il n’y aura jamais de mots assez durs pour dénoncer cet acte abject, cette violence sans nom, cette folie meurtrière injustifiable, a ajouté le maire. Face à ce déferlement de haine, il nous faut faire corps et défendre les valeurs universelles qui nous rassemblent. Nous ne devons céder ni à la peur, ni aux amalgames. Résistons aux obscurantismes et aux populismes qui mettent en péril notre République ».
« Jeudi dernier, c’est une fois de plus le vivre ensemble que l’on a tenté de détruire. Unis et solidaires, défendons nos libertés individuelles et collectives. Face à cette haine absolue, notre république doit plus que jamais être une et indivisible. »
Un nouveau moment de recueillement est prévu lundi, à midi, dans le cadre de l’hommage organisé dans les toutes les villes de France. Un livret restera par ailleurs à la disposition des Vénissians, dans le hall d’accueil de l’hôtel de ville, jusqu’à la fin de la semaine.
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