“Noura, Zohra, Imene, Mohammed, Yasmine et leur maman doivent pouvoir rester vivre en France avec nous. Aymen, Ianis et leurs petites sœurs aussi.” Sur les grilles du groupe scolaire Louis-Pergaud, des affiches proclament le soutien de l’école aux familles Belarbia et Bachir.
Kamel et Mama-Amel Bachir, d’origine algérienne, sont arrivés en France en 2010. Ils sont venus pour raisons médicales et ont demandé un titre de séjour “étranger malade” qui a été rejeté. Une nouvelle demande au titre de “vie privée et familiale” a subi le même sort. Le couple vient de recevoir une seconde OQTF (Obligation à quitter le territoire français). “Kamel et Mama sont parents de quatre enfants scolarisés dans des écoles de Vénissieux, rappelle Pascale Delorme, militante de RESF. Ils n’aspirent qu’à vivre sereinement parmi nous.”
Autre situation dramatique, celle de Mme Ramzia Belarbia, maman de cinq enfants, qui a vécu plus d’un an avec un récépissé d’“accompagnatrice d’étranger malade”. Début 2015, son mari décède : elle se retrouve immédiatement en situation irrégulière. Une demande de titre de séjour “vie privée familiale” lui est refusée, avant que ne tombe l’OQTF. “Cette maman a dû beaucoup déménager, alternant différents hébergements d’urgence et des moments sans domicile fixe, soulignent les membres de RESF. Elle veut retrouver une certaine stabilité et cela ne peut passer que par une régularisation.”
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