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“Sans le PIG énergie, je me serais contenté du minimum.”

Les bénéficiaires du PIG énergie que nous avons rencontrés saluent un dispositif efficace, qui leur a permis d’aller plus loin que ce qu’ils avaient prévu

C’est le montant de ses factures d’énergie qui a mis la puce à l’oreille de Sahim Makri. 300 euros mensuels pour une surface de 150 m2 répartis en trois niveaux dans le centre-ville. Mais ce père de famille a aussi pensé au confort de son foyer – où résident six personnes – avant de se lancer dans des travaux d’amélioration énergétique. “Nous avons mis en place une isolation par l’extérieur, changé la chaudière et investi dans un chauffe-eau thermodynamique. Non seulement nous avons amélioré le chauffage, désormais bien plus homogène, mais nous devrions abaisser la facture d’environ 30 %”, témoigne-t-il. Le montant total des travaux s’est élevé à 32 000 euros, dont la moitié financée par diverses aides. “L’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (ANAH), la Métropole et la Ville ont participé à hauteur d’un peu plus de 10 000 euros, et j’ai disposé d’un crédit d’impôt de 5 000 euros. En fait, je n’ai réglé que la moitié des travaux”, précise Sahim Makri. Qui ajoute avoir contracté un prêt à taux zéro (180 euros par mois sur quinze ans) pour financer l’autre moitié. “Au final, je paie 30 euros de plus tous les mois, mais la maison est valorisée, mon confort amélioré. C’est simple, sans l’aide du PIG énergie, je me serais contenté du minimum.”

C’est pour sa belle-mère, âgée de 87 ans, qu’André a contacté SOLIHA, le prestataire en charge du PIG énergie. Dans cette maison de 160 m2 à un étage, la vieille chaudière au fuel affichait fièrement 57 ans au compteur. Et plus personne n’était en mesure de l’entretenir. “Au départ, je voulais juste changer la chaudière par un autre modèle au fuel, plus récent. Puis avec la personne qui est venue faire le diagnostic, nous sommes tombés d’accord pour un modèle au gaz, plus onéreux à l’achat mais plus économe à l’usage. Et nous avons aussi décidé de changer les fenêtres.” Le budget global s’élèvera finalement à 24 500 euros, avec des subventions à hauteur de 14 500 euros. Le reste a été financé intégralement par la famille. De quoi réjouir la principale intéressée, qui vit désormais dans un logement plus confortable et verra arriver sa nouvelle chaudière d’ici le mois prochain.

Hakim, sa compagne et ses quatre enfants se plaignaient quant à eux d’un chauffage de mauvaise qualité. “Quand on mettait les doigts sur les bords des fenêtres, on sentait l’air passer. Je pensais bien financer des travaux, mais c’était difficile car le budget était élevé. Il aurait fallu que je le fasse en plusieurs fois, et je n’aurais pas investi dans les mêmes prestations”, raconte-t-il. Lors d’un passage à la mairie de Vénissieux, il tombe sur des prospectus du PIG, et appelle SOLIHA. “Pour changer les fenêtres, installer une VMC et faire poser une isolation par l’extérieur, nous avons prévu un total de 22 000 euros. Mais je n’ai eu à mettre que 7 000 euros de ma poche, que j’ai financés avec un prêt à 0 % sur dix ans. Les travaux devraient se terminer au plus tard fin mai, et ma facture annuelle de 2000 euros de chauffage devrait être réduite d’un quart. J’ai vraiment été très bien conseillé.”

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