C’est l’un des plus gros centres de stockage de données numériques de la métropole lyonnaise. Construit au milieu des années quatre-vingt-dix par l’entreprise Louis Dreyfus Communication pour déployer le réseau internet en Rhône-Alpes, le “net-center” vénissian de l’opérateur SFR s’étend sur 7 000 m2. Soit l’équivalent de la surface d’un terrain de football. Répartis sur quatre étages, ses serveurs tournent 24 heures sur 24, sous la supervision constante d’une dizaine de collaborateurs.
Le site héberge les données de plus de deux cents clients. Ils peuvent y louer de simples espaces de stockage virtuels, ou disposer de pièces complètes pour y installer leurs propres serveurs et applications. “Nous pouvons donc être amenés à stocker les données de certains concurrents et de leurs clients”, relève Émeric Ferrand, responsable à la direction commerciale du groupe.
Pour protéger ces données parfois ultrasensibles et garantir “une haute disponibilité des infrastructures”, le site dispose d’une enceinte sécurisée et de dispositifs anti-incendie redondants. En cas de coupure de courant, les groupes électrogènes prennent le relais.
À ce jour, le net-center n’affiche pas encore complet. Mais le marché n’en est qu’à ses débuts, car les besoins en matière de stockage des données ne cessent d’augmenter. L’opérateur a d’ailleurs développé son offre de stockage “dans le nuage”. En 2012, il a créé une société spécialisée, Numergy, dont les fichiers sont notamment hébergés à Vénissieux.
Derniers commentaires