La Journée internationale des droits des femmes est devenu un moment privilégié pour les Vénissians, invités par l’équipe municipale à réfléchir et à faire la fête dans le cadre du festival Essenti’Elles, qui vit cette année sa 4e édition sur le thème de l’éducation. L’ouverture aura lieu le mardi 8 mars à 18 heures, à la salle Irène-Joliot-Curie. Après la présentation d’un reportage sur la mixité dans le monde professionnel, la soirée se poursuivra par la désignation des lauréats de « la Preuve Form’elle ». Cet appel à projets a l’objectif de favoriser l’insertion des jeunes femmes dans l’espace public par le vecteur du sport. Une conférence-débat sur le thème « Comment l’éducation permet-elle de lutter contre les stéréotypes et contribue-t-elle à l’émancipation des femmes » clôturera cette journée. Elle sera animée par Christine Morin-Messabel, maîtresse de conférences en psychologie sociale à l’Université Lyon 2.
Le lendemain à 17 heures, dans le nouveau lieu « Bizarre ! » situé au 9, rue Louis-Jouvet, les Équipements polyvalents jeunes restitueront le travail mené sur le « droit des femmes à l’éducation à l’aide des outils numériques ». Puis le 10 mars, à 18 heures, au centre associatif Boris-Vian, vernissage de l’exposition « Quels choix pour elles », qui évoque la question de la mixité à l’école et de l’orientation.
Olympe de Gouges au Moulin-à-Vent
Autre point fort : l’exposition consacrée à Olympe de Gouges, « Droits humains et égalité, un combat », du lundi 29 février au 5 mars, au centre social du Moulin-à-Vent. Une quarantaine de panneaux retracent la vie de cette pionnière du féminisme français et de celles qui ont poursuivi son engagement aux XIXe et XXe siècles : Louise Michel, Marie Curie, Simone de Beauvoir, Rosa Parks, Simone Veil… Le vernissage a lieu mardi 1er mars à 18 heures. Un débat sur « L’invisibilité des femmes dans la sphère publique » est également programmé le 3 mars, à partir de 19 heures.
Les autres centres sociaux ne sont pas en reste. Parmi les nombreux rendez-vous, citons l’atelier de transmission des savoirs (gratuit), le 7 mars de 14 à 16 heures, au centre social Eugénie-Cotton ; ou encore l’animation maquillage et conseil (3 euros) animée par des élèves du lycée professionnel du 1er film, le 8 mars, au centre social de Parilly. Plus de renseignements au 04 78 74 42 91 (Moulin-à-Vent), 04 78 76 41 48 (Parilly) et au 04 78 70 19 78 (centres sociaux des Minguettes).
Sur scène et à l’écran
Essenti’Elles est aussi un temps fort culturel. Bassma ouvrira le festival en musique, le 8 mars (20h30), à « Bizarre ! ». C’est toute la magie de l’Orient qui envahira la scène, à travers les poèmes de Mahmoud Darwich ou Adonis et les chansons traditionnelles, dans des textes chantés en arabe et en français par Chems Amrouche. En première partie, de jeunes amateurs vénissians qui ont déjà fait leurs preuves : Nakara (soul-rap) et KLM (rap).
Karimouche, que l’on ne présente plus, sera sur la même scène le lendemain (18 heures). Ce sera l’occasion de découvrir son deuxième album sorti en 2015 (« Action »).
Enfin, le festival se déclinera au cinéma Gérard-Philipe avec un film « Les suffragettes » (9 mars, 14h30) et deux documentaires présentés en avant-première, « No Land’s Song » (9 mars, 20h30) sur une musicienne iranienne qui brave les interdits, et « Il m’a appelée Malala » (9 mars, 14h15 et 10 mars, 20h30) portrait de la jeune Pakistanaise qui a obtenu le Prix Nobel de la Paix pour avoir osé affirmer son statut de femme libre face aux talibans.
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