Daniel Camilli, qui a servi la cause sportive à Vénissieux pendant quatre décennies pleines, a reçu des mains de Jean Meunier, président des médailles Jeunesse et Sport du Rhône, un diplôme « en or » siglé « jeunesse et sports”. Dans la foulée, Michèle Picard, maire de Vénissieux, a remis à l’ancien directeur municipal des sports, la Médaille d’or de la jeunesse, des sports et de l’engagement associatif. La cérémonie s’est déroulée à l’hôtel de ville, le 15 décembre dernier, en présence d’une centaine d’amis, d’anciens collègues, de membres d’offices municipaux de la région, du président de la structure vénissiane, Francis Rambeau, ou encore de l’adjoint aux sports de Villeurbanne, Gilbert-Luc Devinaz.
Daniel Camilli a d’abord été un sportif accompli, en gymnastique, au patronage catholique « L’Étoile sportive de Saint-Vincent-de-Paul”. À 23 ans, détenteur des diplômes de moniteur d’EPS, de MNS, de basket, de tir à l’arc et de gym, il se lance dans l’enseignement de l’EPS, d’abord à Saint-Étienne, puis à Vénissieux. “Le 15 septembre 1966, Daniel arrive en survêtement pour prendre sa fonction de moniteur municipal à Vénissieux, rappelle Alain Arvin-Berod, co-auteur avec Daniel du livre « Aux sports Citoyens » . Il était loin d’imaginer le rôle qu’il allait jouer dans la mise en œuvre d’une politique municipale originale à plus d’un titre.”
De 1966 à 2002, année de sa retraite et de son départ du poste de directeur des sports, Daniel a marqué de son empreinte le sport à Vénissieux, le sport qu’il a chevillé au corps et au cœur. Toujours bien entouré, s’appuyant sur des personnalités vénissianes hors normes (de Joseph Navarro, adjoint aux sports, à Georges Clavel, représentant la FSGT à l’usine Maréchal, en passant par Lucien Lewandowski, président du club de handball, Georges Bourdarias, ancien gymnaste proche de Marcel Houël…), il participe pêle-mêle à la mise en place du projet sportif local, à la création du centre nautique intercommunal ou du centre de médecine du sport. Il aide également au développement du club d’escrime, au rayonnement du hand et de la gymnastique rythmique.
“Même au niveau du sport loisir, rappelait Michèle Picard, il s’implique pour développer une politique progressiste, afin d’offrir aux enfants d’ouvriers la possibilité d’accéder à toutes les activités sportives (centres d’initiation sportive, club municipal omnisports, USEP, base nautique au Grand Large). Cette médaille d’or ne récompense pas une action, une idée, une intuition, mais un homme et l’ensemble de son œuvre au service de l’intérêt général.”
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