« Fermeture définitive. Pour cause de maladie, le gérant est dans l’obligation de déposer le bilan. » C’est par cette simple affichette, collée sur la porte de l’auto-école de la rue Gambetta, que l’affaire Eden Permis avait débuté, en mai 2014. La société avait été placée en liquidation judiciaire.
Quelque 400 jeunes de Vénissieux et de Saint-Priest — où l’auto-école possédait une seconde agence — avaient ainsi été abusés. Les préjudices allaient de plusieurs centaines à plus d’un millier d’euros.
Une trentaine de plaintes avaient ensuite été déposées au pénal pour abus de confiance, faux et usage de faux. Selon nos confrères de France TV-info, la réponse du parquet de Lyon vient de tomber : il a décidé de classer l’affaire pour « recherches infructueuses ».
Un coup dur pour les jeunes gens abusés, dont certains continuent aujourd’hui de rembourser le prêt qu’ils avaient contracté pour payer leur permis de conduire.
Des recours en justice sont encore possibles, mais ils engendreraient des frais supplémentaires, sans garantie au final d’obtenir gain de cause.
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