Avec son sourire, sa bonne humeur communicative et sa spontanéité, Walid Abu Mweiss avait marqué ceux qui l’ont croisé en janvier dernier à Vénissieux. Dans le cadre des Rencontres internationalistes, il était venu, à la tête d’une petite délégation, signer un traité d’amitié entre Jénine et Vénissieux. Un traité qui venait sceller les relations étroites nouées entre les deux communes au travers des actions menées par l’association Jénine-Vénissieux.
Jénine, située au nord de la Cisjordanie, est devenue tristement célèbre en 2002, quand l’armée israélienne a donné un violent assaut sur un camp de réfugiés dans le cadre de l’opération Rempart. Assaut qui a fait des centaines de victimes, des milliers de blessés et de personnes déplacées, et qui a détruit quasiment toutes les infrastructures de la cité.
C’est à la suite de cette opération militaire que s’est constituée l’association Jénine-Vénissieux, pour permettre notamment la prise en charge médicale d’enfants palestiniens blessés.
Élu du Fatah, le parti laïc fondé par Yasser Arafat, Walid Abu Mweiss avait été maire une première fois de 1995 à 2005, puis réélu en 2012, après un intermède assuré par le mouvement islamiste Hamas, l’autre grand parti palestinien.
Le maire de Vénissieux a fait part de sa solidarité et de son soutien à la famille de Walid Abou Mweiss ainsi qu’aux habitants de Jénine. “Il est important que cette coopération entre nos deux villes se poursuive”, a ajouté Michèle Picard.
L’association Jénine-Vénissieux a également fait parvenir un message de condoléances en Palestine.
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