Depuis la signature, par le syndicat de cadres CFE-CGC, de l’accord majoritaire proposé par la direction de Renault Trucks, la CFDT était en position d’arbitre. Après consultation des sections des différents sites de l’entreprise, le syndicat a finalement choisi d’approuver, et donc de faire appliquer, le plan social proposé par la direction. Lequel prévoit pourtant 480 suppressions d’emplois, essentiellement dans l’établissement de Saint-Priest.
Comme la CFE-CGC, la CFDT continue de dénoncer un plan boursier, visant uniquement à gonfler les dividendes des actionnaires, mais justifie sa signature par le souci de limiter au maximum les départs contraints. Les négociations menées ces derniers mois ont en effet permis de faire baisser le nombre de licenciements secs de 200 à 25.
Un argument balayé d’un revers de main par la CGT, qui a pour sa part refusé de signer. “Comment peut-on dénoncer ce plan et cautionner les conditions de départ ?”, interroge la CGT. “Cela ne fait qu’avaliser les impacts néfastes à venir aussi bien pour les salariés restants que pour la marque Renault Trucks au sein du groupe AB Volvo.”
En 2014, un précédent plan avait déjà entraîné la suppression de 508 emplois en France, dont 319 en région lyonnaise, et la disparition de 800 postes de prestataires et intérimaires.
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