Ils sont tous de Lyon et Saint-Étienne et aiment faire rimer leur tendresse à l’intérieur de ce grand courant qu’est la chanson française. Pour ce lundi 13 juillet, le festival vénissian gratuit programme les adeptes de Brassens, Brel, Nougaro, Renaud et consorts. Et pour sortir, on sortira !
Dès 19 heures, Billie ouvre sa boîte à beaux textes et mélodies qui groovent. Cette jeune artiste passe par le Chantier des Francofolies et les Transmusicales de Rennes et, à chaque fois, se fait repérer. Avec un petit coup de main de Kent et de Belle du Berry, chanteuse de Paris Combo, Billie enregistre son premier album, « Le baiser ». « Entre imaginaire et branchée », c’est ainsi que se définit cette jeune artiste. Dans le parc Louis-Dupic, ce sera au public de juger.
À 20h30, les cinq musiciens de La Mine de Rien, eux aussi Lyonnais comme Billie, vont à leur tour jouer avec les mots et les rythmes, les rimes et les flows. Chez eux, on trouve tout autant du rock que du flamenco, dans le style de cette chanson française alternative qui fleurit si bien dans les années quatre-vingt-dix. Le cinquième album de La Mine de Rien, « Avec des si », propose de petits passages amicaux de Mourad (de La Rue Kétanou), d’Alice et de Frédo des Ogres de Barback.
À 21h45, il sera temps d’aller écouter Barrio Populo, les Stéphanois de la soirée. Si les textes sont poétiques, les huit musiciens du groupe se déchaînent sur du rock pur et dur. Auront-ils ajouté quelques airs de salsa, eux qui rentrent d’une tournée à Cuba ? Trombone, trompette et percussions étaient déjà de la partie, alors pourquoi pas ?
Enfin, à partir de 23h30, il faudra penser à quitter le parc Dupic pour se diriger vers le stade Laurent-Gérin – avenue Jacques-Duclos, à dix petites minutes à pied. C’est là que l’on pourra le mieux voir le traditionnel feu d’artifice, avec ses « étoiles de pas longtemps », comme le chante Calogero. Quand on vous dit que la soirée est étiquetée « chanson française » !
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