Une manifestation académique est organisée ce mardi avec un départ prévu à 14 heures place Guichard, pour arriver au rectorat. Se retrouveront côte à côte le Snes-FSU, le Snep-FSU, le Snalc, FO, la CGT et Sud. Si le Snalc, FO, la CGT et Sud réclament le retrait pur et simple de la réforme du collège présentée par la ministre Najat Vallaud-Belkacem, le Snes souhaite une reprise des discussions.
Le projet prévoit notamment la suppression des options latin/grec et des classes bilangues (deux langues étrangères en sixième, pour 16% des élèves). Il inscrit à la place une initiation aux langues et cultures de l’Antiquité et deux langues étrangères dès la cinquième pour tous les collégiens. « Les médias se sont surtout focalisé sur ces deux points, synonymes pour les opposants d’un nivellement par le bas, observe François Jandaut, secrétaire départementale du SNES. Or nous avons d’autres préoccupations car le collège va mal. Nous avons des effectifs par classe de plus en plus élevés, et nous manquons totalement de moyens. Sans oublier que cette réforme donnera une autonomie accrue aux établissements et prévoit la mise en place d’enseignements interdisciplinaires. Une autonomie non pas pour les enseignants, mais pour le chef d’établissement. »
A la veille de la mobilisation des professeurs de collège, difficile de connaitre à Vénissieux le nombre de grévistes par établissement. En effet, dans le secondaire, les enseignants se déclarent grévistes le jour même contrairement à leurs confrères du primaire.
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