Depuis plus d’une semaine à l’école Max-Barel, l’institutrice d’une classe de petite section de maternelle est en arrêt maladie. Elle ne devrait pas revenir avant les vacances de printemps, qui débutent le 11 avril. Les parents, mécontents, ont entamé une classe sauvage ce matin pour protester contre son non-remplacement.
« Il y a entre 26 et 28 élèves dans cette classe, explique Nora Hamani, la présidente des parents d’élèves (FCPE). Et tous les jours, ceux dont les parents n’ont aucune solution de garde (une quinzaine environ) sont dispatchés dans d’autres classes, notamment dans l’autre petite section qui compte déjà 28 élèves. On est inquiets pour la sécurité des enfants. Et on n’ose même pas évoquer leur bien-être. »
Les parents ont déjà mené des actions, sans succès : “Nous avons lancé une pétition. Nous appelons tous les jours l’inspection académique. Nos interlocuteurs nous disent être au courant mais n’avoir aucune solution à nous proposer car il n’y a pas de remplaçant… ». Hasard du calendrier, aujourd’hui l’inspecteur de circonscription est en visite dans le groupe scolaire pour évaluer deux enseignants. « On a essayé de le rencontrer en début de matinée, raconte Nora Hamani, mais il nous a dit qu’il préférait donner la priorité à sa mission d’inspection, qu’il nous rencontrerait plus tard. Cela montre le peu de cas qui est fait de notre mouvement. »
Les parents d’élèves étaient soutenus ce matin par Véronique Forestier et Saliha Prudhomme-Latour, fraîchement élues sur la liste de Michèle Picard, qui prendront officiellement leurs fonctions samedi, au moment de l’installation du nouveau conseil municipal.
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